«Nous sommes propres», a toutefois affirmé M.Lopez, assurant qu'«il n'y a pas eu d'accord avec quelque candidature que ce soit», a-t-il ajouté. Le directeur général de la candidature de l'Espagne et du Portugal à l'organisation du Mondial 2018 a nié toute malversation concernant un échange présumé avec le Qatar, suite à la décision de la Fifa d'ouvrir une enquête, a-t-il indiqué jeudi. «La semaine dernière, le comité d'éthique de la Fifa nous a envoyé un courrier pour nous faire savoir qu'il avait décidé d'ouvrir une enquête car la candidature ibérique était soupçonnée d'avoir passé un accord avec le Qatar», a déclaré Miguel Angel Lopez, confirmant des informations révélées par la presse sportive. La candidature hispano-portugaise est soupçonnée d'avoir échangé des votes avec la candidature du Qatar qui concourt à l'organisation du Mondial 2022. «Nous sommes propres», a toutefois affirmé M.Lopez, assurant qu'«il n'y a pas eu d'accord avec quelque candidature que ce soit», a-t-il ajouté. La Fifa est actuellement touchée par un autre scandale de corruption. Elle a décidé le 20 octobre de suspendre provisoirement deux membres de son comité exécutif soupçonnés de corruption pour la désignation du pays-hôte du Mondial-2018. L'Angleterre, la Russie, l'Espagne associée au Portugal et les Pays-Bas avec la Belgique, sont candidats à l'organisation de la Coupe du monde 2018. Le Qatar, l'Australie, les Etats-Unis, le Japon et la Corée du Sud le sont pour 2022. Les responsables de la Fifa doivent se réunir ces jours-ci pour déterminer si la désignation des organisateurs des Mondiaux 2018 et 2022 est toujours maintenue au 2 décembre à Zurich.