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«L'histoire ne doit pas être falsifiée»
ABDELMADJID AZZI,COMBATTANT DE LA WILAYA III
Publié dans L'Expression le 01 - 11 - 2010

L'auteur du livre intitulé Parcours d'un combattant de l'ALN en Wilaya III livre sa vision sur la portée de la Révolution du 1er Novembre et sur la transmission de ses valeurs aux jeunes générations. Il constate qu'il y a urgence à recueillir les témoignages des acteurs de cette période de l'histoire de l'Algérie.
Le 1er Novembre est célébré cette semaine, peut-on dire qu'on sait tout de la Révolution ou bien reste-t-il encore des choses à apprendre?
A. Azzi: Il y a beaucoup de choses que l'on ignore encore sur le processus qui a permis d'aboutir à l'indépendance en 1962. La lutte de Libération nationale a été la lutte de tout le peuple algérien, sans aucune exclusion l'organisé au sein du Front de libération nationale contre la colonisation, pour la liberté et l'indépendance. C'est là l'esprit du 1er Novembre.
Est-ce que les générations qui n'ont pas vécu ces événements connaissent cet esprit de Novembre?
Les générations actuelles ne savent que ce qu'elles ont appris dans les manuels actuels d'histoire. Autrement dit, peu de choses car beaucoup d'événements importants ont été occultés tandis que d'autres ont été magnifiés pour des raisons politiques. Ce qu'il faut retenir, de toute évidence, c'est l'engagement et l'abnégation de la population, son unité qui ont rendu possible et inéluctable le dénouement de la guerre de Libération.
A part l'école, il y a le livre, le cinéma et d'autres outils de communication, que pensez-vous de leur exploitation dans le sens de la connaissance de l'histoire?
Les livres et les films les plus récents commencent maintenant à apporter des informations assez objectives permettant de mieux comprendre les événements que nous avons vécus. Les écrits et les conférences des témoins peuvent constituer la matière première indispensable aux historiens. C'est pourquoi, tous les acteurs encore en vie ont le devoir de relater leur vécu de manière à empêcher que la vérité soit travestie par les falsificateurs de l'Histoire. N'oublions pas que la Déclaration du 1er Novembre, qui avait défini les principes et les fondements de la Révolution, confirmés par la plate-forme de la Soummam, proclamait que l'Algérie indépendante sera une République démocratique et sociale qui garantit toutes les libertés individuelles conformément aux principes universels.
Est-ce que cette matière première que vous qualifiez d'indispensable est suffisante?
Bien sûr qu'elle n'est pas suffisante. Il faudrait prospecter davantage et inciter les acteurs à apporter leurs contributions. Il y a urgence car sinon, on risque de perdre les repères et d'ignorer des pans entiers de l'histoire de la lutte armée.
Quel est l'écho que peuvent avoir ces témoignages sur les jeunes et le reste de la population?
J'ai remarqué qu'il y a un grand intérêt pour tous les écrits relatant les événements, particulièrement chez les jeunes. Mais il y a un sérieux handicap représenté, notamment par le prix de l'ouvrage qui tient compte de nombreux facteurs liés à sa production et à sa commercialisation. D'autant plus que l'Etat n'encourage pas la diffusion de ce genre d'ouvrages en ne prenant pas en charge une partie du prix de revient.
A l'occasion de la célébration de l'anniversaire du déclenchement de la lutte armée, que reste-t-il de l'esprit de Novembre?
Le projet de Novembre reste encore à accomplir. C'est pourquoi les jeunes nous interrogent aujourd'hui sur les raisons profondes qui ont conduit à occulter et à ignorer la réalisation des aspirations contenues dans le texte fondateur de la Révolution.
Notre génération, qui a vécu durement la période coloniale et qui a accompli dignement son devoir, attend avec optimisme à ce que les jeunes d'aujourd'hui reprennent le flambeau pour réaliser ces aspirations.


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