Des entrepreneurs allemands du secteur de l'eau et de l'environnement sont actuellement en Algérie pour des rencontres avec des partenaires algériens. Des rencontres en B to B entre des entrepreneurs allemands et des Algériens se sont tenues, hier, à l'hôtel Sofitel d'Alger. Ces rendez-vous s'inscrivent dans le cadre du deuxième Salon algéro-allemand sur l'environnement Enviro Algérie 2010, organisé par la Chambre algéro-allemande de commerce et d'industrie et la Coopération technique allemande (GTZ). Activant dans le domaine de l'eau et des énergies renouvelables, les sept entrepreneurs composant la délégation allemande, en visite en Algérie jusqu'au 25 novembre, viennent pour prospecter le marché algérien. «Pour certaines entreprises, c'est leur premier contact avec le marché algérien. Donc, elles souhaitent d'abord, s'informer sur le marché algérien, sur ses opportunités et ses potentiels. Et nouer des contacts avec des clients finaux et des partenaires potentiels algériens pour éventuellement réaliser des projets ensemble», a précisé Alex Dhina le directeur général par intérim de la Chambre algéro-allemande de commerce et d'industrie. L'industrie émergente et la croissance de la population sont à l'origine de la pollution en Algérie, affirment les rédacteurs d'un communiqué envoyé par la AHK. Dès lors, de nouvelles solutions s'imposent pour régler ce problème. Des solutions que peuvent proposer, justement, les entreprises allemandes. «L'économie allemande est leader dans le domaine de l'environnement et de l'eau», affirme M.Dhina. «Elle propose des technologies et des produits très performants. L'objectif est justement de présenter ces technologies et ces produits aux entreprises algériennes pour leur apporter justement ce savoir-faire, dans les domaines de l'eau et de l'environnement», ajoute-t-il. Abondant dans le même sens, la directrice de l'Association des entreprises germano-africaines en Afrique du Nord (Afrika Verein), Katrine Laskowski, assure: «Il y a des entrepreneurs qui ont le savoir-faire dans le domaine des technologies et de l'environnement qui est très connu dans le monde.» Les sept entreprises présentes à ces rencontres «individuelles» proposent une panoplie de produits pour le traitement des eaux usées industrielles, l'inspection et les certifications et la fabrication d'onduleurs solaires. Le marché algérien demeure l'objet de toutes les convoitises. Sauf que les nouvelles règles du jeu dans le domaine de l'investissement n'arrangent pas les potentiels investisseurs. Au cours des neuf premiers mois de l'année en cours, les investissement directs étrangers en Algérie ont baissé de 25% selon l'observatoire méditerranéen Anima- Mipo. «Depuis deux ans, il y a un certain nombre de nouvelles règles en matière d'importation mais aussi en matière d'investissement qui sont, il faut le dire, un peu contraignantes. Et qui sont parfois communiqués de manière un peu abrupte, sans période de transition», indique M.Dhina. «Cela crée un peu d'incertitude chez les entreprises», a-t-il poursuivi. L'important aujourd'hui est, selon ce responsable, de s'informer sur les modalités d'investissement pour faire des affaires en Algérie. «Le fait que cette délégation soit ici et que nous organisions ce salon avec plus de 70 entreprises et institutions algériennes, montre clairement qu'il y a de l'intérêt de la part de ces sociétés allemandes pour le marché algérien», fait-il noter. «Nous, en tant que Chambre de commerce, on attend comment cela va se développer...», dit-il en conclusion.