Les habitants de la cité Seybouse reprennent la contestation en bloquant la route. En effet, les demandeurs de logements de la cité Seybouse, sont encore une fois revenus à la charge pour demander la révision de la liste des 100 logements sociaux. Pour ce faire, ils ont, dès les premières heures de la matinée d'hier, barré la RN 21 reliant plusieurs daïras, dont El Hadjar, Sidi Amar et El Bouni, au chef-lieu de la daïra de Annaba, en usant de troncs d'arbres de pierres et de pneus, occasionnant un désagrément aux usagers de cette route et ont contraint à emprunter la RN44, pour se rendre à leur lieu de travail. Bien que des assurances aient été apportées aux contestataires, lors des précédents mouvements de contestation, par les pouvoirs publics, quant à la révision de la liste, au cas par cas, il semble que cette mesure dérange, notamment ceux qui n'ouvrent pas droit. Puisque sur les lieux des troubles, il a été constaté des éléments, qui incitent, voire même poussent au débordement de l'action, pour détourner l'attention des pouvoirs, de l'attribution, dont ils ont bénéficié illégalement. Ces mouvements de protestations en série ont été engagés par les demandeurs de logements de la cité Seybouse notamment, à l'issue de l'affichage de la liste des 100 logements sociaux, le 15 du mois écoulé. Une opération suscitant le mécontentement à plus d'un égard. Mais qui n'a pas laissé, pour autant indifférents les responsables de la wilaya de Annaba. Cette action est motivée selon certains contestataires, par le retrait de la première liste de logements, à l'origine du mécontentement des non- bénéficiaires, un retrait sur décision du premier responsable de la wilaya de Annaba, Mohamed El Ghazi, qui a tenu, par lui-même, en collaboration avec les services compétents et les commissions d'enquête, de procéder au filtrage de la liste des 100 logements. Une vérification, qui notons-le, a fait ressortir des bénéficiaires n'ouvrant aucunement droit, de par leur acquisition d'appartement Aadl, pour les uns et de villas pour les autres. Mais aussi bien les uns que les autres sont originaires de daïras autres que celle de Annaba, voire même étrangers à la wilaya. Venus tous dans le but de décrocher un appartement, pour le revendre. Un important dispositif sécuritaire a été déployé dans le but de parer à toute éventualité, surtout que les contestataires ne semblent pas lâcher prise, du moins pour le moment.