Un match des extrêmes, entre ténors certes, privés de public, mais qui promet sur une pelouse qui semble sourire au Doyen. A la faveur de son dernier match derby remporté à huis clos au stade Omar- Hammadi de Bologhine aux dépens de l'USM Alger (2-1), le Mouloudia d'Alger ambitionne d'en faire de même aujourd'hui face à l'ES Sétif, dans le but d'engranger trois points supplémentaires susceptibles de lui donner un peu plus d'air au classement. Un Mouloudia qui sera de nouveau privé du soutien de ses milliers d'inconditionnels, mais qui semble être en mesure de relever cet après-midi, le défi face à des Ententistes subitement à l'arrêt. Une formation sétifienne, qui viendra à Bologhine sans toutefois, donner l'impression de pouvoir frapper fort devant le Doyen, notamment après avoir hypothéqué ses chances pour le titre. Il faut dire aussi que la dernière défaite subie mardi dernier à domicile par l'Aigle noir face à la JSM Béjaïa (0-2), a constitué un vrai recul pour le prestigieux club phare des Hauts-Plateaux. Ce qui est loin d'être le cas pour son prestigieux hôte algérois du jour qui reste sur une excellente série de bons résultats, même si ces derniers n'ont pas définitivement assuré son maintien. Il n'en demeure pas moins que cet après-midi, les Vert et Rouge ne jurent que par la victoire et quel que soit le Onze rentrant que compte aligner l'entraîneur mouloudéen, Noureddine Zekri. Le Doyen a, peu à peu, retrouvé confiance au fil des dernières semaines, à l'image d'un Mokdad souvent en réussite, mais cette fois, absent pour cause de blessure au niveau du genou. Toutefois, les Koudri and Co, peuvent récidiver face à des Sétifiens nettement moins sereins et qui semblent de plus en plus démobilisés. Une aubaine pour le MCA, même si ce dernier devra tout de même rester sur ses gardes car les coéquipiers de Hocine Metref peuvent être capables d'un possible sursaut d'orgueil sur la pelouse du stade Omar- Hammadi. Un match des extrêmes, entre ténors certes, privés de public, mais qui promet sur une pelouse qui semble sourire au Doyen, condamné une fois de plus à la victoire, et rien d'autre.