Le sang coule à flots sur l'asphalte. Pas moins de 9 personnes ont trouvé la mort et 52 autres ont été blessées à travers le pays dans 30 accidents de la circulation routière durant la seule journée du 27 mai, indique samedi un communiqué de la Gendarmerie nationale. Les accidents mortels, au nombre de neuf, sont survenus dans les wilayas d'Alger, Blida, Bouira, Médéa, Tiaret, Mascara, Biskra et Mila. Ces accidents ont également causé des dégâts matériels importants à 39 véhicules impliqués. Le fait grave est que le terrorisme routier s'est définitivement installé dans nos moeurs. Les accidents de la circulation font désormais partie du paysage de nos routes. Sur le plan prévention, il n'y a pas d'étude, il y a pas de suivi et il n'y a pas d'objectif précis de la part des structures et des institutions chargées de s'occuper de ce phénomène. Ces dernières se contentent de la comptabilité macabre et le cauchemar continue. Pas moins de 65 personnes sont mortes et 670 autres ont été blessées dans 387 accidents de la route survenus entre le 18 et 24 mai derniers, sur l'ensemble du territoire national, indique mercredi le bilan hebdomadaire de la Gendarmerie nationale. Comparé à la période précédente, le nombre des morts a connu une hausse de 11 victimes, précise la même source, notant une baisse de 227 blessés et 109 accidents. Selon le bilan, la wilaya de Mascara occupe la première place en enregistrant 20 accidents, suivie de Blida avec 17 accidents puis Oran, Alger, Tipasa, Sétif et Mila avec 14 accidents chacune. La perte du contrôle du véhicule, l'excès de vitesse, les dépassements dangereux, la négligence des piétons, le non-respect de la distance de sécurité et de la priorité demeurent les causes essentielles de ces accidents, précise la même source.