La participation de la sélection algérienne n'a pas pu atteindre son objectif fixé pour cette compétition à savoir monter sur une marche du podium et cela compte tenu de sa bonne préparation. Autrement dit que s'est-il vraiment passé lors de ce championnat du monde? Pour ce rendez-vous mondial quatre athlètes seulement ont pu avoir un classement honorable malgré que l'équipe nationale ait aligné ses meilleurs karatékas comme Réda Ben Kaddour qui fut usé et lésé par un mauvais arbitrage se contentant de la cinquième place alors que la médaille de bonze était largement à sa portée. Idem pour Boughalla dans la spécialité kata. Omar Meridja Tissira Yacine et Adman Tarek ont également été victimes des sautes d'humeur de l'arbitrage. Les filles, pour leur part, ont pu éviter cet obstacle, notamment pour Draoui la favorite dans la catégorie-65kg qui s'est imposée devant la Japonaise mais terriblement surprise de l'attribution de la victoire à sa rivale. Notre championne a raté la bronze et fut à la cinquième place. Selon le staff technique et tous les présents, l'arbitrage a été le point noir de cette compétition mais en général la participation de la sélection nationale reste malgré tout honorable du fait que ce championnat a connu la présence de 93 pays regroupant les meilleurs athlètes connus mondialement. Selon M.Mohamed Tahar Mesbahi président de la fédération algérienne de karaté la formation nationale a été victime de la mauvaise gérance de l'arbitrage et nos représentants auraient pu avoir un meilleur classement si il n'y avait pas eu cet obstacle mais cela ne l'empêche pas d'être satisfait de la bonne prestation nos karatékas. Il ajoute que ceux -ci engageront prochainement une longue préparation en prévision des Jeux panarabes 2003. A mentionner la distinction du pays-hôte, l'Espagne suivi par la France, la troisième place est revenue à l'Angleterre.