Notre confrère a soufflé sa 8e bougie. Ça n'a pas été facile, mais l'équipe qui confectionne le journal a su relever le défi pour gagner la confiance «d'un lectorat qui n'est pas dupe et qui n'accorde sa sympathie qu'aux méritants», estime M.Azzedine son rédacteur en chef. La gageure relevée par l'équipe qui a pensé et conçu ce journal est d'avoir imposé un espace médiatique «excentré par rapport au pôle traditionnel qu'est la capitale», dira M.Azzedine qui résume la réussite du Quotidien d'Oran en deux mots, beaucoup de sacrifices, le respect du lectorat, la qualité et la crédibilité de l'information. Bâtie autour d'une équipe aguerrie, l'équipe rédactionnelle a cassé le carcan de la région pour aller à la rencontre du citoyen dans l'Algérie profonde. «C'est une réussite totale», diront des lecteurs pour qualifier l'expérience de ce support. L'équipe qui fait le journal gagne, chaque jour que Dieu fait, en maturité. Si certains drainent des années d'expérience, d'autres, des jeunes loups ont fait leurs preuves aux contacts de leurs aînés venus de La République, d'El Moudjahid ou encore du défunt L'Espoir qualifié par certains de véritable rampe de lancement du Quotidien d'Oran. Aujourd'hui, s'il souffle sa 8e bougie, ce n'est pas rien. C'est un événement de taille à inscrire dans l'histoire naissante de la presse indépendante. A tes cent ans et bon vent.