Trois instituts de sondage placent L'Expression parmi les 5 plus grands titres de la presse quotidienne nationale en langue française. Une audience qui est de plus en plus importante. Le titre se place en bonne position dans le peloton de tête avec El Watan, Liberté, le Soir d'Algérie et Le Quotidien d‘Oran. Il est parmi les 7 plus grands titres si on inclut les journaux de langue arabe que sont El Khabar et El Chourouk. C'est une performance à souligner, d'autant plus qu'il est le dernier -né de tous ces titres, qui étaient déjà bien installés dans le paysage médiatique national, avec des tirages importants et une fidélisation de leur lectorat. Au fil des années, et malgré des difficultés conjoncturelles, -entre autres une suspension intempestive qui a duré plus d'un mois en 2003-, le journal a su redresser la barre, pour rester à l'écoute d'un lectorat de plus en plus exigeant. Un lectorat qui nous est demeuré fidèle dans les moments les plus difficiles, lorsqu'il fallait ramer à contre-courant et entre les récifs pour maintenir le cap. Les ouvertures du journal, ses analyses et commentaires, ses reportages et interviews ont le sens de l'opportunité et restent collés aussi bien à l'actualité qu'aux préoccupations quotidiennes du lecteur algérien. Toujours sur le gril et dans le feu de l'action, nos journalistes et reporters sont allés là où l'actualité se fait, là où l'événement naît et se développe. Le réseau des bureaux et correspondants régionaux complète le tableau pour donner la parole à la voix de l'Algérie profonde, se faisant l'écho d'un pays multiple et varié, qui se reconnaît dans son journal. Dans les villes et douars les plus reculés du pays, les lecteurs attendent avec impatience l'arrivée de leur journal, dont ils apprécient les informations et les analyses sur l'actualité nationale et internationale. Il y a, de ce fait, une relation étroite entre un journal et un lectorat nombreux et présent aux quatre coins du territoire. Un miroir de l'actualité Tous les mois, des personnalités nationales et internationales, qui font l'opinion, rendent visite à la rédaction et se prêtent de bonne grâce au rouleau des questions-réponses des journalistes, dans le cadre de la rubrique «A Coeur ouvert» avec l'Expression. Cette rubrique, qui est un forum de discussion et d'expression, est véritablement le miroir de l'activité politique, économique, culturelle, et diplomatique du pays. On y reçoit des ministres, des leaders de parti, des ambassadeurs, des chefs d'entreprise, des écrivains, des intellectuels qui font l'actualité, et qui viennent éclairer l'opinion publique sur les questions brûlantes de l'heure. Ces débats et les autres rubriques du journal font de L'Expression l'un des titres les plus influents du pays, qui est devenu de ce fait un canal et un support pour la diffusion d'idées novatrices. Première remarque et non des moindres: il s'est imposé comme le journal des décideurs, des cadres, des universitaires, des stagiaires. C'est ce que nous indiquent en tout cas les réponses que les sondés ont fournies aux instituts de sondage...Le premier a été réalisé par Immar en 2004. le deuxième par Sigma en 2006. Et le dernier, beaucoup plus complet et plus détaillé, a été réalisé par l'Institut Abassa. Nous reviendrons beaucoup plus en détail sur les résultats de ce dernier sondage. On peut considérer cela comme un exploit réalisé par l'équipe du journal, du fait qu'il est le dernier né de tous ces titres cités plus haut. D'autres titres, qui existaient bien avant L'Expression, et dont nous ne citerons pas le nom, ne sont pas parvenus à sortir du lot et ont des titrages qui oscillent entre 5000 et 10.000 exemplaires. Le journal L'Expression fêtera dans quelques jours le septième anniversaire de sa naissance. Il était intéressant, à cette occasion, de savoir si le journal a réussi son pari, celui de se placer parmi le peloton de tête des quotidiens nationaux d'information. De prime abord, au vu du tirage du journal, tout comme au regard de ses états de vente, le titre n'a pas démérité. Et l'un des indices les plus frappants de cette évolution, c'est que dans un train, ou dans un café, on remarque très souvent des gens attablés, avec un exemplaire de L'Expression en main, plongés dans la lecture de l'un de ses papiers. De ce fait, il y a tant de facteurs qui témoignent de l'intérêt grandissant que le lectorat algérien porte à ce journal, qui a été lancé, faut-il le souligner, par la même équipe qui a lancé en 1992 le journal Liberté, autre grand quotidien qui s'est fait une place dans le paysage médiatique algérien. Et puis, bien sûr, il y a tous ces témoignages que vous êtes nombreux à manifester, soit par le biais de votre courrier, de vos coups de téléphone, ainsi que par le biais d'Internet; puisque tous les jours vous êtes des milliers à venir visiter notre site Web qui est, d'après ce que vous nous en dites, l'un des meilleurs que l'on peut trouver sur la toile. Néanmoins, on voulait connaître un peu le profil de notre lectorat. Quel est son milieu social, son niveau d'instruction, est-il homme ou femme, jeune ou vieux? C'est un souci légitime, et qui est l'expression de l'attachement que la direction et la rédaction du journal portent à leur relation avec le lectorat. C'est une relation que nous souhaitons privilégiée. Y a-t-il des choses que nous pouvons améliorer dans notre travail, au niveau de la thématique, de la ligne éditoriale, du rubriquage, de la couverture de l'événement? Lancé par une équipe chevronnée, un encadrement de qualité, le journal a intégré dans son équipe de nouveaux venus qui ont vite fait de montrer toute la mesure de leur talent et la pertinence de leurs commentaires. Grâce à tous ces apports, L'Expression est devenu un espace convivial. En choisissant d'adopter un ton décalé par rapport à une actualité fluctuante et très instable, nous prenons du recul et cela permet à notre lectorat de ne pas tomber dans le piège de la manipulation, d'où qu'elle vienne. Un ton décalé Le même évènement est analysé sous différents angles d'attaque. C'est une autre manière de traiter l'actualité, de la décortiquer, en la décomposant en petits sujets abordables. Et cela donne des articles généralement courts, incisifs. Mais tout en restant zen, sans parti pris, préférant aux anathèmes la recherche éperdue de la vérité. Quitte à déplaire parfois, et c'est ce qui arrive, n'est-ce pas? Certains nous reprochant de ne pas céder aux chants des sirènes. Cela dit, L'Expression, toujours aux aguets, ne rate pas l'occasion, assez souvent, de faire l'événement, et par ailleurs, de remarquer que les confrères ne dédaignent pas revenir, en la mettant à la une, sur une information qui avait été donnée plusieurs jours auparavant par L'Expression. Le sondage réalisé par l'équipe de l'Institut Abassa est très instructif, non seulement pour la connaissance du paysage médiatique algérien, mais aussi pour celle du journal L'Expression, cas qui nous intéresse ici. Nous reviendrons plus en détail sur le contenu de ce sondage.