La cérémonie d'ouverture a eu lieu vendredi, à l'hôtel Hilton où les médailles du mérite ont été décernées aux grands noms de la médecine algérienne, vivants ou décédés. Quatre médecins français, un médecin italien et un autre portugais qui ont beaucoup apporté à la médecine algérienne y ont également été honorés. Le prix du Conseil de l'Ordre, décerné par le groupe Pharmagène, est revenu cette fois à deux fondations: Boucebci et Belkhenchir. Mais l'événement reste la signature d'un protocole d'accord, de coopération et de jumelage avec le Conseil de l'Ordre des médecins de Paris. Un jumelage qui implique une coopération bilatérale étoffée d'échanges scientifiques, formation, perfectionnement et échange d'expériences entre les deux conseils. Les premières communications inscrites pour ces entretiens ont trait à l'éthique et à la déontologie médicale: bioéthique et art médical face à la bioéthique sont autant de thèmes retenus, vu leur coïncidence avec l'actualité en Algérie notamment pour ce qui est de la greffe et de la transplantation d'organes. D'où les questions abordées et ayant trait à la responsabilité civile et pénale du médecin, le secret professionnel et l'erreur médicale. Le bilan du Conseil de l'Ordre, qui porte sur quatre années d'exercice, a également fait l'objet d'un exposé. Rappelons que par rapport aux syndicats l'Ordre des médecins joue le rôle de «fédérateur». Il représente l'ensemble de la corporation médicale, tous corps confondus, quel que soit le mode d'exercice de l'activité (privé, public, CHU). Il se dit solidaire des syndicats. «Nous sommes solidaires des syndicats, mais nous avons remarqué le retour d'écoute de la part de l'administration qui fait tout ce qu'elle peut pour satisfaire les revendications», nous dira M.Maouche du Conseil de l'Ordre.