L'installation officielle du nouveau chef de la daïra d'El-Affroun, Mohamed Cherchali, s'est déroulée avant-hier. Personnel de la daïra et officiels n'ont pas caché leur émotion après le départ d'Aïssa Boulahia, muté à la daïra de Hadjout (Tipasa). Devant une assistance composée de députés, de cadres de l'exécutif, de responsables militaires, d'élus locaux et de représentants de la société civile, le wali de Blida, Hocine Ouadah, a tenu à saluer les efforts soutenus et constants déployés par le chef de daïra partant, pour le développement socioéconomique d'El-Affroun, en s'appuyant sur les nombreuses réalisations qui y ont vu le jour durant son mandat de 4 ans et demi. Il lui a, par ailleurs, souhaité d'être aussi efficace à Hadjout. Juriste de formation, Aïssa Boulahia a assuré la même fonction dans les daïras de Meskiana, d'Aïn Beïda et d'El-Bouni. M. Hocine Ouadah a, par la suite, présenté à l'assistance M. Mohamed Cherchali, 55 ans, titulaire d'une licence en droit et d'un mastère de droit international obtenu en Grande-Bretagne. Ce dernier a assuré la fonction de sous-directeur au ministère de l'Agriculture, puis celle de chef de daïra, depuis 1990, à Robbah (au chef-lieu de wilaya d'El-Oued), à Azzefoun et enfin à Aïn Turck (Oran) depuis 2001. Le wali s'est montré très confiant en l'apport de M. Cherchali à la daïra, au regard “de ses compétences et de sa longue expérience qu'il mettra au service d'une daïra aussi importante qu'El-Affroun”, en profonde mutation et appelée, de ce fait, à connaître un statut qui pourrait être celui de wilaya déléguée. À cet effet, le wali a rappelé, parmi les projets importants achevés ou en cours de l'être, celui du pôle universitaire qui “va créer une réelle dynamique de développement socioéconomique, culturel et d'échanges dont profitera la daïra, et apporter un rayonnement pour El-Affroun”. Il a, par ailleurs, souhaité au nouveau responsable de la daïra de parvenir, pour un avenir meilleur du citoyen, à achever les projets en cours. Monsieur Boulahia a tenu, quant à lui, à souligner qu'“aucun projet que nous avons demandé ne nous a jamais été refusé par le wali”. F. S.