Le champion olympique à Sydney et champion du monde (WBA poids mouche) Brahim Asloum veut défendre son titre mondial en Algérie, son pays d'origine. Ce projet tiens à cœur au boxeur franco-algérien qui se trouve depuis quelques jours à Alger en compagnie de deux de ses frères, Acaries Michelle et Louis, respectivement son promoteur et entraîneur, et ce sur invitation du Comité olympique algérien. Ils ont visité plusieurs infrastructures dont dispose la capitale susceptibles d'accueillir le championnat du monde l'année prochaine. Au cours de sa rencontre avec la presse hier à l'hôtel El-Djazaïr, Asloum s'est exprimé sur son vœu de boxer en Algérie. “C'est un rêve que je veux réaliser. Ça me tenait à cœur d'évoluer ici et d'offrir une belle fête aux Algériens. En fait, mon rêve, c'est d'être de nouveau sacré champion du monde sur la terre de mes origines. Je serais dès lors un homme comblé. La volonté existe, on va voir s'il est possible d'organiser cet événement mondial en Algérie”, dit Asloum. Son promoteur, le très reconnu mondialement Michelle Acaries, estime que sur le plan infrastructurel, l'Algérie a les moyens d'organiser un événement d'une telle importance. “C'est faisable, oui. Nous avons effectué quelques visites, notamment à la salle Harcha. J'avoue qu'elle n'a rien à envier à ce qu'il y a en France. Elle est en mesure d'accueillir un championnat du monde”, souligne M. Acaries. L'envie existe chez le champion du monde, à l'instar de son staff encadreur, l'infrastructure aussi, reste, en effet, “la machine financière” qui doit suivre aussi et se mettre en marche afin de concrétiser ce projet qui sera une première pour l'Algérie. La contribution de tous, notamment les responsables du sport ainsi que les sponsors, est plus qu'impérative, car il s'agit d'un important événement mondial bénéfique non seulement pour la boxe algérienne mais aussi pour tout le pays. Brahim Asloum, qui a déjà équipé deux salles de sport à Bab El-Oued et à Boussaâda, compte également s'occuper de la formation des jeunes boxeurs à Boussaâda, la ville natale de ses parents, en leur organisant des stages en France. M. B.