Djaweb s'occupera, dira-t-il, de la mise en œuvre de la politique d'Algérie Télécom concernant le développement de ces services. Le provider public Djaweb sera rattaché de nouveau au groupe Algérie Télécom. C'est ce qu'a révélé Hamid Bessalah, ministre des Postes et des Technologies de l'information et de la communication, dans un entretien accordé à l'hebdomadaire le Point économique. Le ministre a déclaré : “Il a été décidé de réintégrer Djaweb au sein de la maison-mère en faisant une direction générale qui s'occupe d'accès et une autre direction qui s'occupe des services.” Et d'ajouter : “L'avenir d'Algérie Télécom c'est la Data. Il ne faut pas que son avenir soit entre les mains de sa filiale, et la Data c'est Djaweb. Le réseau d'accès se retrouve chez Djaweb, Algérie Télécom veut avoir accès au développement de services à valeur ajoutée.” Djaweb s'occupera, dira-t-il, de la mise en œuvre de la politique d'Algérie Télécom concernant le développement de ces services. Autrement dit, Djaweb deviendra prochainement une direction générale rattachée au groupe Algérie Télécom et sera dédié notamment au développement des services à valeur ajoutée. Djaweb a été affecté beaucoup, rappelle-t-on, par la décision de réduire de 50% le prix d'accès à l'ADSL (Internet à haut débit) annoncé par l'ex-ministre Haïchour. Une décision qui a été largement contestée par l'association des providers algériens et les professionnels du secteur des nouvelles technologies de l'information. Cette décision a engendré, selon les spécialistes, un déficit important dans la trésorerie de Djaweb. Ce déficit sera pris en charge, selon Hamid Bessalah, par le groupe Algérie Télécom. Ce groupe adoptera, désormais, une approche intégrée par rapport au marché de l'ADSL et au réseau d'entreprises. Les trois produits Fawri, Easy et Aniss seront regroupés également en un seul produit, affirme-t-il. Le ministre a estimé, par ailleurs, que “le projet d'ouverture du capital d'Algérie Télécom est toujours à l'ordre du jour puisque nous continuons à travailler avec la banque d'affaires espagnole Santander sur les différentes options”, en précisant que “notre souci, en termes de privatisation, c'est le partenariat en matière de transfert de savoir-faire”. L'Etat algérien gardera, selon Hamid Bessalah, la majorité dans le capital d'Algérie Télécom. L'étude de la banque Santander est en cours de finalisation. Pour Hamid Bessalah, “les effectifs d'Algérie Télécom seront gardés. Notre souci est de renforcer ces effectifs en formation car le problème ne se situe pas au niveau de l'effectif lui-même, mais au niveau du savoir-faire et du management”. Algérie Télécom est née de l'administration et on ne devient pas manager comme cela, explique-t-il. F. M