Il était 11h30, lorsque le ministre de l'Education nationale, Boubekeur Benbouzid, a déclaré, en marge d'une rencontre avec le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, que “la grève dans le secteur de l'éducation est illégale”. Il a avancé le chiffre de 1% d'adhésion au débrayage à l'échelle nationale, un taux de suivi revu et porté à 4% en fin d'après-midi par les services du ministère. Le ministre de l'Education nationale a menacé, par ailleurs, de faire des prélèvements sur salaire aux enseignants grévistes. “Ceux qui ne dispenseront pas les cours durant ces trois jours seront privés de la prime de rendement”, a-t-il menacé N. A.