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“Les procédures algériennes de gestion des marchés sont un modèle” Ricardo Cordoba, Président de GE Energy pour l'Europe de l'ouest et l'Afrique du Nord
Ricardo Cordoba est l'un des 200 officials, soit top managers, sur un effectif de 350 000 employés que compte General Electric. C'est Monsieur Europe de l'Ouest et Afrique du Nord. Son positionnement dans la hiérarchie de ce géant américain, indépendamment des qualités intrinsèques de l'intéressé, reflète la place qu'occupe la région dans aussi bien la stratégie de GE que dans son business plan. En marge de la rencontre d'Istanbul, il a tenu un point de presse avec certains représentants des médias. Liberté : Où on est la présence de GE en Algérie ? Ricardo Cordoba : General Electric est présente en Algérie, et nous sommes satisfaits du taux de notre pénétration du marché local. À titre d'exemple, 70% de la technologie gaz en Algérie sont une technologie General Electric. Notre présence est matérialisée aussi par le mégaprojet de la centrale de Koudiet. Nous partageons des participations avec Sonelgaz comme nous sommes aussi en partenariat avec Sonatrach. Actuellement, nous sommes impliqués dans le programme algérien de développement de l'énergie électrique toujours en cours. En fait, pour nous, l'Algérie comme l'ensemble de l'Afrique du Nord, est indissociable de l'Europe de l'Ouest. Les liens entre les deux rives sont très forts. À travers notre redéploiement, c'est notre position dans toute la région qui sera davantage consolidée. Et pour les partenaires algériens se développant autour de votre activité ? GE Energy s'est toujours développée dans un environnement qui implique les partenaires locaux dans la mesure où ces derniers répondent aux critères de professionnalisme qui s'imposent. Nous privilégions agir en créant autour de nous un tissu de sous-traitants locaux. Pour le site de Koudiet, nous avons un partenaire espagnol qui lui-même sous-traite avec des entreprises algériennes. En Algérie, le jour viendra où des opérateurs locaux s'imposeront pour sous-traiter directement avec nous. Notre métier sont les turbines à gaz, pour le reste, plusieurs opérateurs interviennent avec nous, ce qui est une excellente opportunité de développement pour les entreprises locales. L'Algérie de l'après-pétrole du gaz, pour vous, c'est quoi ? En matière d'énergie, l'Algérie détient toujours des atouts. Vous avez le gaz, le soleil et le vent. Ces énergies renouvelables remplaceront, un jour ou l'autre, celles dites comestibles. Si l'on se permet d'extrapoler dans le futur, on peut dire, mais si dans l'état actuel des choses cela peut être considéré comme un rêve, qu'avec 2% du soleil du Sahara algérien, il est possible de fournir de l'électricité à toute l'Europe. Avec 14% de ce soleil, ce sont l'ensemble des besoins du marché mondial qui peuvent être couverts. Et pour les conditions de pénétration du marché algérien ? L'Algérie ne cesse d'améliorer son arsenal de textes régissant les marchés afin de préserver ses intérêts et d'assurer les conditions de la libre et loyale concurrence. Mais, je peux déjà vous dire que les procédures algériennes de gestion des marchés sont un modèle en matière de transparence. M. K.