Amar Tou, ministre des Transports, accompagné du P-DG de la Société nationale des transports ferroviaires (SNTF) et celui de l'Agence nationale d'études et de suivi et de la réalisation des investissements ferroviaires (Anesrif), a procédé hier, à partir de la gare d'Agha, à la mise sous tension (25 000 volts) de la caténaire électrifiée Alger-Thénia. Celle-ci sera suivie d'effet, dès vendredi prochain, apprend-on de sources proches du ministère, avec des essais dynamiques des automotrices électriques de la SNTF, équipement fourni par la suissesse Stadler. 64 locomotives seront acquises par la SNTF qui a commencé à en recevoir, depuis le mois de mai dernier, à raison de deux locomotives par mois. L'autre date tant attendue est prévue, quant à elle, en février prochain et concerne la ligne Alger-El-Affroun. Cette nouvelle mise sur les rails qui promet des trains à allure supérieure à 100 km/h entre dans le cadre du projet EBA (Electrification de la banlieue d'Alger), pris en charge par le groupe Alstom aux fins de moderniser le secteur du rail à travers l'électrification. Le montant de cette opération, qui s'étalera sur 280 kilomètres (Alger-El-Affroun et Alger-Thénia), est de l'ordre de 12 milliards de dinars. L'Algérie a consacré, rappelle-t-on, une enveloppe de près de 8 milliards d'euros entre 2005 et 2009 pour moderniser son réseau ferroviaire vétuste. Nabila SaIdoun