L'affaire de faux et usage de faux dans laquelle est impliqué le chef de la station maritime de Annaba a connu un rebondissement, hier, après qu'elle eut été transmise au tribunal militaire de Constantine. Le principal concerné, à savoir le chef de la station maritime, ainsi qu'un officier des garde-côtes, chargé de la gestion et l'administration des navires de plaisance et des jet-skis et un témoin civil, auxquels il est reproché les mêmes griefs, auraient été remis en liberté, mais assignés à résidence par le parquet de ladite juridiction. Une mesure conservatoire qui s'explique, selon nos sources, par les suites de ce dossier que pourrait dévoiler l'enquête en cours à la station maritime de Annaba. Les investigations entreprises au sein de cette institution par les services de sécurité, depuis une semaine environ, ont permis de confondre dans un premier temps, rappelons-le, le responsable principal de la station, arrêté en fin de la semaine écoulée. Un capitaine des garde-côtes avait ensuite été interpellé par les enquêteurs, samedi, alors qu'un civil propriétaire d'un jet-ski, dont les documents allaient s'avérer falsifiés, était à son tour appréhendé dans le cadre de cette affaire qui n'a pas livré tous ses secrets, selon nos sources. Selon les éléments d'information qui ont filtré hier, la perquisition opérée au niveau des bureaux, ainsi qu'au domicile du chef de la station maritime aurait permis à ce stade de l'enquête de mettre au jour une dizaine de dossiers falsifiés relatifs à l'établissement de permis de circulation d'un navire de pêche, d'une embarcation de type Zodiac et de jet-skis importés illégalement de France, précise-t-on. B. BADIS