Dans cet entretien, l'attaquant de l'ESS, Ramzi Adiko, qualifié exceptionnellement par l'Union arabe de football pour la Ligue des champions alors qu'il ne l'est pas dans le championnat national, évoque déjà la possibilité d'effectuer des essais avec le club français de l'AJ Auxerre dès le prochain mercato. Comment se présente ce match retour contre les Libanais ? C'est un match qu'il faut prendre très au sérieux, le fait d'encaisser deux buts chez nous prouve que cette équipe est très valable. On est venu ici avec la ferme conviction de rentrer avec le billet qualificatif. Ce sera votre première rencontre de la saison, pensez-vous être prêt pour cette confrontation ? Pour être franc avec vous, je ne suis pas encore prêt physiquement, cela fait deux mois que j'ai repris le chemin des entraînements mais comme vous le savez, je ne joue pas. Donc, je ne peux pas jouer 90 minutes, mais j'estime que je peux tenir une mi-temps. C'est à l'entraîneur de prendre la décision. Le plus important pour moi est que l'équipe puisse repartir de Beyrouth avec le billet qualificatif au prochain tour. On parle avec insistance de votre éventuel départ en France cet hiver, qu'en est-il au juste ? J'ai effectué l'été dernier des tests avec l'AJ Auxerre, mais le manque de condition physique m'a joué un mauvais tour. C'est pour cette raison que je n'ai pas pu conclure avec l'AJA , mais l'entra?neur de l'AJA a décidé de m'accorder une autre chance durant le prochain mercato. On comprend par-là qu'il y a de fortes chances de quitter de nouveau l'ESS, n'est-ce pas ? En principe, si tout passe pour le mieux d'ici le prochain mercato, je devrais recevoir une invitation de l'AJ Auxerre pour repartir en France afin d'effectuer des tests. Et si le test est réussi, je signerai pour l'AJA. Il faut savoir toutefois que j'ai également des contacts au Qatar. Est-ce que le président Serrar est au courant de vos contacts ? Bien sûr, je me suis entendu avec le président sur tous les points. Si je suis transféré vers un autre club européen, il est tout à fait normal que l'Entente en tire profit sur le plan financier dès lors où je suis encore la propriété de l'ESS. R. A.