“A partir de la légitimité constitutionnelle, en passant par les élections démocratiques, le respect des droits humains, la primauté du droit, l'ouverture politique, la prévisibilité et la stabilité des lois, la participation publique, l'indépendance judiciaire, la transparence, le niveau de la corruption, la presse indépendante jusqu'aux libertés individuelles et d'organisation. Nous pouvons nous projeter alors dans la division territoriale et la distribution du pouvoir. Aujourd'hui, dans notre pays, la collectivité territoriale n'a aucun sens devant la grave déficience essentielle et structurelle de l'Etat”, c'est ce qu' a déclaré le P/APW de Béjaïa, M. Hamid Ferhat, mardi dernier, à l'ouverture du colloque national sur les collectivités territoriales et les impératifs de bonne gouvernance qui se déroule à l'université Abderrahmane-Mira de Béjaïa. Durant ce rendez-vous auquel étaient présents de nombreux spécialistes mais aussi des membres de l'APC, plusieurs thèmes ont été abordés et développés par des spécialistes. On citera ceux liés au droit constitutionnel des collectivités territoriales, au particularisme local et à l'unité territoriale de l'Etat : “Urbanisme et aménagement du territoire”, “La protection de l'environnement”, “Le financement de la décentralisation”, “La fiscalité locale”, “Les dotations de l'Etat” et enfin “La responsabilité des élus”. “Près d'une vingtaine d'années après la promulgation des codes de la commune et de la wilaya, la problématique de la gouvernance locale se pose avec acuité face à l'incapacité de l'Etat à faire face à de multiples contraintes liées aux transformations qui affectent tant la société que l'économie et à répondre à une demande sociale de plus en plus aiguë”. C'est la problématique qu'a eu à traiter ce colloque national sur les collectivités territoriales et les impératifs de bonne gouvernance qui s'est clôturé mercredi à l'université Abderrahmane-Mira de Béjaïa. Pour les organisateurs de cette manifestation, la faculté de droit de l'université Abderrahmane-Mira, les collectivités territoriales sont appelées, dans le cadre de la mise en œuvre de nouvelles formules de redistribution du pouvoir entre le centre et la périphérie, à jouer un rôle moteur dans le développement local. Et c'est dans ce sillage que le professeur Fouad Djedou professeur à l'université de Biskra a eu à traiter un thème fort intéressant et d'actualité ayant trait à la décentralisation. Pour le président de l'APW de Béjaïa “le territoire d'une collectivité doit être le produit d'une division géographique, homogène tant sur les plans économique, social que culturel” A. HAMMOUCHE