Je suis un jeune stagiaire à l'Institut des arts et industries graphiques de Bir-Mourad-Raïs. Contrairement à beaucoup de jeunes qui se débattent dans le chômage et les fléaux sociaux, j'ai préféré continuer mes études pour avoir un diplôme de technicien en arts graphiques afin de pouvoir contribuer dans le développement de notre pays. Seulement, le directeur de l'institut en a décidé autrement. Tout a commencé quand je me suis absenté pendant quatre jours pour un problème de santé. Le directeur m'a alors demandé de me présenter avec mon tuteur tout en sachant que je suis orphelin et que je vis avec ma sœur, étudiante à l'université et ma grand-mère. Malgré mon certificat médical, le directeur ne voulait rien entendre. Alors, j'ai dû ramener ma grand-mère âgée et qui a des difficultés pour se déplacer. En dépit de son âge et de sa maladie, le responsable de l'institut a refusé de la recevoir. J'ai été donc renvoyé pendant 3 mois au début de l'année scolaire 2006/2007. Voyant les portes se fermer devant moi, je n'avais que le ministère de la Formation et de l'Enseignement professionnels où je me suis présenté et exposé mon problème. Effectivement, j'ai été réintégré à l'institut, chose qui a fait réagir le directeur et qui a mal pris ma réintégration. Le harcèlement moral commence alors. Il m'accuse à chaque fois de tout ce qui se passe au niveau de l'institut et cela sans que je sois, de loin ou de prés, responsable. Profitant de la première occasion qui se présente, ce directeur me renvoie. Il s'agit d'un examen oral en informatique que j'ai raté car je ne savais pas qu'il devait avoir lieu. À la rentrée de l'année scolaire 2008-2009, j'ai su que je ne suis pas porté sur la liste des stagiaires admis et ce malgré ma bonne moyenne qui me permettait d'être admis en dernière année. Je me suis déplacé pour rencontrer le directeur qui m'a mal reçu et qui m'a fait savoir que je pouvais me plaindre à tous les responsables hiérarchiques si cela me plaisait. Il a transmis mon dossier au ministère concerné plein d'avertissements sans preuve et m'a traduit en conseil de discipline. J'ai reçu une convocation de la part du ministère sans que je sois au courant de quoi que ce soit. Je viens, aujourd'hui, vous solliciter M. le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels pour intervenir afin que je puisse terminer mon année scolaire et être réintégré à l'institut. Kedidi Baha Eddine, stagiaire à l'INSFP de Bir-Mourad-Raïs