Dix offres ont été présentées, hier, à l'ouverture des plis, organisée par l'Agence nationale du patrimoine minier (ANPM), dans le cadre d'un avis d'appel d'offres national et international pour une mise en adjudication de titres miniers. C'est la troisième opération dans le genre qui a été organisée par l'ANPM en présence des soumissionnaires intéressés par l'adjudication de titres miniers d'exploitation. Hier, il n'y a eu que sept offres qui ont été retenues lors de la séance contre trois rejetées pour vice de forme. Les sept offres retenues concernes les sites : Tekouyat (Tamanrasset), Boudoukha (Skikda), Aïn Kahla (Sétif), Kherzet-Youcef (Sétif), Guerrouma (Bouira), Sakamody (Bouira) et Aïn Azi El-Karouss (Tamanrasset). Les matières, premières objet de travaux d'exploration, sont l'or, le plomb, le zinc, le cuivre, l'étain. Aussi dans cette adjudication, faut-il le noter, il n'y a que deux entreprises qui ont été retenues : l'Entreprise nationale des produits miniers non ferreux et des substances utiles (Enof) et travaux hydrauliques Shaolin, une entreprise chinoise. Il faut dire que pour chaque site, les sociétés soumissionnaires ont formulé une offre financière en deçà d'un minimum requis exigé dans le cahier des charges. Cette offre financière minimale représente une sorte de gage pour la conduite des travaux d'exploration. Cela a été une condition nécessaire à telle enseigne que des entreprises soumissionnaires avaient appris à leur dépend le rejet de leur offre séance tenante pour non-satisfaction de cette exigence. Quoi qu'il en soit, les deux sociétés retenues à l'issue de la séance se sont engagées à réaliser les travaux d'exploration. Le coût total de l'exploration est de l'ordre de 2,364 millions de dollars. Ceci dit, il faut expliquer que dans les faits le soumissionnaire, dont l'offre a été retenue, aura un titre minier d'exploration de la substance de son choix : l'or, le zinc, le plomb, l'étain. “Nous mettons ici un certain nombre de sites pour l'exploration, il y a des opérateurs qui sont intéressés et si leur exploration s'avère positive, elle aboutira à l'exploitation du site et l'opérateur disposera d'un droit inventorié, c'est-à-dire qu'il aura un titre minier d'exploitation”, expliquera Saïd Ouameur, membre du conseil d'administration de l'ANPM ayant présidé hier la séance d'ouverture des plis. Ce responsable dira que lors de la séance précédente, “il y avait une plus importante présence”, précisant qu'en effet “sur les 25 entreprises retenues la dernière fois, elles ne sont pas toutes présentes, aujourd'hui”. La raison ? “Il faut interroger les opérateurs eux-mêmes”, indiquera Saïd Ouameur. Toutefois, selon notre interlocuteur, “c'est un phénomène global, nous le constatons à travers le monde, les gens n'investissent pas beaucoup dans la recherche parce que cela requiert énormément d'argent et les opérateurs lorsqu'ils mettent de l'argent, ils ne le font pas comme ça, ils le font pour avoir des retours sur l'investissement”, dit-il. NADIA MELLAL B.