L'équipe nationale futsal a été éliminée dès le premier tour de la phase finale du championnat arabe, un résultat qui confirme une autre fois le malaise qui règne au sein de la balle ronde algérienne. Les Verts, emmenés par le duo Karim Amara et Bennai, n'ont pas su rééditer l'exploit de la dernière participation en 2006 à Tripoli sous la houlette de Kada Chafi et Nacer Hadada, où ils ont terminé brillamment à la 4e place au classement général. Cette fois-ci, les camarades de Hichem Ighil ont terminé à la 9e place sur 10 équipes participantes. Ils se sont inclinés lors de la dernière journée avec une sévère défaite contre la Libye sur le score de 14 à 4 qui témoigne de la mauvaise prise en charge de cette équipe confiée à un staff manquant visiblement d'expérience et qui a, pourtant, bénéficié de six stages de préparation depuis juillet 2008 qui ont coûté 300 millions de centimes à la FAF. Joint par nos soins, Kada Chafi chargé du développement de futsal n'a pas effectué le déplacement à Port-Saïd à la surprise générale des connaisseurs. “Je ne voulais pas cautionner le bricolage. J'ai été invité par la FAF pour effectuer le déplacement, mais j'ai refusé. J'ai un nom à défendre et à conserver. Je ne veux pas toucher des frais de mission inutilement pour faire du tourisme”, nous dira le patron de la Radieuse quelque peu déçu par les résultats de l'équipe. “J'avais un programme ambitieux pour ce tournoi. Il y avait de bons joueurs pour cette compétition, tels que Feham Bouazza, Aksas, Younes, Derrag, Djalit, Ghalem et Fellah. Mais au niveau de la DTN, on voulait autre chose. Voilà les conséquences d'une telle démarche. L'Algérie est classée à la dernière place”. On croit savoir selon des sources proches que l'équipe a été faite en catimini entre Maâtallah et Tikanouine d'où les mauvais résultats de Port-Saïd. Les Verts ont donc quitté prématurément cette compétition en sortant par la petite porte. R. A.