Si le nombre d'abribus est en deçà de l'attente de l'usager, en revanche, la douzaine de bancs publics qui est attendue en contrepartie de l'adjudication de sites destinés à l'affichage publicitaire ne reflète pas la physionomie de l'indice d'oisiveté que l'on peut toucher du… doigt. Trop peu ou “trop petit mon… ami”. En effet et rien que pour l'avenue Malika-Gaïd jusqu'au lieu-dit Le cheval blanc de l'avenue Ali Khodja, il est requis en principe plus d'une demi-douzaine d'abribus. En effet, le compte est d'ailleurs vite fait si l'on doit inclure l'arrêt fixe des Tagarins jusqu'au Mont Dore via l'antique Fort l'Empereur, le quartier de la Scala, des Deux entêtés et de Saint Raphaël. Donc, cela revient à dire qu'il y a eu omission sur le nombre d'arrêts de bus si l'on doit inclure ceux du boulevard Bougara où il y a nécessité d'y installer un abribus en face du Jardin de Tunis et un autre à proximité de la venelle de Rahmoune-Dekkar (ex-Docteur Mauduit) via celui des quatre chemins d'Abbas Turki (ex-rue Luciani). Donc au final, cela fait au moins une dizaine si l'on doit énumérer l'arrêt à proximité du commissariat de l'ancien treizième arrondissement. D'où l'exigence de revoir sa copie, celle de l'exécutif municipal s'entend, pour être au diapason, sinon en conformité avec la réalité des besoins du contribuable et partant avec l'utilité d'ordre public de la cité. S'agissant des bancs publics, la douzaine de bancs qui est demandée en compensation de la cession de sites étudiés à la réclame, prête elle aussi à sourire. Et pour cause, peut-être bien que c'est pour compenser la perte de bancs publics de la Place J. F. Kennedy qu'ont squattés jusqu'au jour d'aujourd'hui les lunettiers ambulants et autres vendeurs de bric et de broc. Bien sûr que de tout cela, nul n'a rien à… secouer, si ce n'est que tout se focalise autour d'une rachitique paire de kiosques de “vente”. Autrement dit, cela participera à réveiller les vieux démons de l'affairisme et à faire sortir les fantômes du passé sur le parvis même de la mairie. Mais, pendant que l'on y est, pourquoi seulement deux, diantre ? Alors qu'il y a, à portée de main une réelle opportunité d'agrémenter le sort de quelques… “jeunes-vieux” chômeurs el-biarois dont d'authentiques artisans du terroir. Nazim Djebahi