Le village Assamar, situé à 7 km de Tizi Ouzou et à 1 km de la commune de Bouhinoun, souffre dans l'indifférence totale des autorités. Il est dépourvu de toutes les commodités : ni éclairage public, ni gaz, ni téléphone. Pis, même l'alimentation en eau potable a été faite par ses habitants. La canalisation, datant de plus de 20 ans, est vétuste, la rouille a eu raison d'elle. Ce village semble être coupé de Bouhinoun. En effet, l'ouverture, en 1983, d'une piste le reliant au chef-lieu de la commune n'a connu aucun revêtement et ce, en dépit des promesses faites par les chefs d'APC successifs. Les autorités locales leur avaient promis de la goudronner une fois le centre de formation professionnelle ouvert. Promesse non tenue. Ce qui fut une grosse déception pour les 2 000 habitants qui continuent de vivre dans la gadoue, surtout ces jours d'hiver où les automobilistes sont contraints de garer leurs véhicules à plus d'un kilomètre de chez eux. Or, il s'avère que les autres quartiers avoisinants connaissent un meilleur traitement. Les habitants dénoncent cet état de fait et menacent de bloquer la route reliant Bouhinoun à Tizi Ouzou. Ils n'en peuvent plus... Rabia M.