Comme signalé dans notre édition d'hier, près de 100 personnes ont été interpellées à l'issue de la marche non autorisée à Alger en solidarité avec les tragiques évènements de Gaza. La majorité a été relâchée, mais 25 ont comparu hier au niveau de plusieurs tribunaux d'Alger. Parmi eux, 7 ont été présentés devant la justice au tribunal d'Hussein-Dey. Selon des sources judiciaires, le juge a prononcé le mandat de dépôt à leur encontre. Les chefs d'inculpation sont au nombre de trois : trouble à l'ordre public, destruction de biens publics et privés et jets de pierres contre les forces de l'ordre et des sièges d'institution. Aussi, nos sources affirment que les 25 personnes ont été mises sous mandat de dépôt à l'issue de leur comparution devant la justice. Nos sources affirment également que les services de sécurité ont ouvert une enquête sur le casse d'une bijouterie à la cité Maya à Hussein-Dey qui s'est déroulé vendredi dernier lors des manifestations. Pour cela, les services de police sont en train d'“éplucher” les résultats des caméras de surveillance installés sur place. Ces dernières font partie des 180 caméras (sur les 300 prévues) constituant le système de télésurveillance installé par la DGSN à travers plusieurs quartiers de la capitale. Rappelons que ce système a été lancé en juillet 2004. Au début, 16 caméras avaient été installées à titre expérimental avant leur généralisation à travers la plupart des quartiers d'Alger. Salim Koudil