L'ex-entraîneur de l'Entente de Sétif, Bernard Simondi, est en train, selon le président Abdelkrim Serrar, de mener une “campagne de déstabilisation à partir du Qatar où il se trouve, en harcelant les joueurs de l'ESS par des coups de téléphone leur promettant des contrats juteux à Khouraïbet, le club qu'il drive”. D'ailleurs, Serrar a haussé le ton avec les trois joueurs ciblés par le coach corse, à savoir Djediat, Benchaira et Ziaya. “Celui qui veut partir n'a qu'à rembourser ce qu'il a pris comme argent, il est libre d'opter pour le club de son choix. Je ne veux pas de chantage chez moi. L'ESS n'est pas un club basé sur un ou deux joueurs, je ne vais plus tolérer ce comportement”, dira Serrar à ces trois joueurs qui ont manqué récemment des séances d'entraînement. Du reste, le boss sétifien a décidé de leur amputer une partie de leur salaire (7 jours). Le frère de Abdelmalek Ziaya, qui est en même temps son manager, a eu droit lui aussi à une mise au point sévère après que ce dernier eut certifié que “Simondi ne cessait de harceler son frère au téléphone”. “Aucun club n'a contacté ton frère, si réellement cet entraîneur voulait engager ton frère, il n'avait qu'à nouer des contacts officiels avec le club, je suis disposé à le libérer, si les intérêts du joueur et du club sont garantis”, lui a-t-il rétorqué. Selon Serrar, même Hadj Aïssa n'a pas échappé au harcèlement de Simondi. “Un manager tunisien envoyé par Simondi lui a proposé de venir à Tunis afin de signer un contrat au profit du club Emirat El-Djazira, alors j'ai dit à Hadj Aïssa texto que si tu pars cette fois-ci en Tunisie, tu ne remettras plus les pieds au club, si El-Djazira te veut, il n'a qu'à t'envoyer une invitation officielle”, raconte le président sétifien. En fait, Serrar accuse Simondi de vouloir “déstabiliser l'entraîneur Aït Djoudi auteur d'un très bon parcours avec le club”. “La direction du club a compris qu'il s'agit d'un coup de bluff, aucun joueur ne partira aux pays du Golfe pour la simple raison qu'aucun club ne les a demandés officiellement”, conclut Serrar Rachid A.