L'hôtel Bel-Air de Aïn-Témouchent a été le théâtre ce jeudi d'un colloque national, le sixième du genre après ceux de Tipaza, Oran et Annaba, ayant regroupé plus d'une vingtaine de représentants d'associations de soutien à l'investissement des jeunes venus des quatre coins du pays. Ce colloque qui a été placé sous le slogan “le soutien de l'Etat à l'investissement des jeunes, réalité et horizon” s'est déroulé en présence de M. Hamzaoui directeur de la PME/PMI et de l'artisanat de la wilaya de Aïn-Témouchent, des représentants des banques, des assurances, du fonds de garantie de l'ANSEJ, des impôts ainsi que des responsables des différents dispositifs de soutien à l'emploi des jeunes. Lors de son intervention, le directeur de la PME/PMI a déclaré que 93% des micro-entreprises qui ont été créées sont de très petites entreprises (TPE). De son côté, M.Khaled Hammana, président d'ASIJ d'Oran et représentant national des promoteurs au niveau du comité des crédits de l'ANSEJ, fait état de 90.000 micro-entreprises activent depuis dix ans à travers l'ensemble du pays qui ont permis la création de 450.000 postes d'emploi direct au profit des jeunes. Selon notre interlocuteur, certaines microentreprises ont réussi à se départir de ce qualificatif en devenant tout simplement des entreprises à part entière et ce, en réussissant à s'imposer sur le marché intérieur où leurs produits sont désormais connus grâce au savoir-faire de leurs concepteurs. M. Sofiane Belghaba, P/ASIJ de Aïn-Témouchent et principal organisateur de ce colloque, a loué les efforts consentis par l'Etat durant la dernière décennie à travers la mise sur pied de nombreux dispositifs ainsi que la facilitation des procédures. Intervenant à son tour, M. Hadem, directeur de l'ANSEJ de la wilaya de Aïn-Témouchent a déclaré qu'en 2009, il est prévu la création de 30.000 projets au profit des jeunes contre 700 seulement en 2008. Quant au représentant du fonds national de garantie mutuelle, risques et crédits du jeune promoteur de l'ANSEJ, ce dernier a fait état de 1000 microentreprises qui ont échoué et dont les dossiers ont été traités par le fonds de garantie qui s'est chargé de rembourser plus de 7 milliards de centimes représentant les 70% de prêts contractés auprès des banques par les jeunes promoteurs dont les entreprises sont tombées en faillite. Dans l'après-midi, les travaux de ce colloque se sont poursuivis en ateliers et dont l'objet n'était autre que la préparation du prochain congrès de la fédération nationale du soutien à l'investissement des jeunes où un bureau provisoire a été élu. M. LARADJ