En visite hier à l'usine des Moula à Blida, les invités tout autant que la presse ont eu à découvrir le processus de production de semoule et de farine, en cours depuis déjà deux années, de la Sarl Moulins de l'Epi de Blé baptisée “Moula Pâtes”. L'occasion pour tout un chacun de constater de visu l'ingéniosité du matériel suisse de marque Bûhler, leader en la matière, qui a permis aux Moula d'émerger sur un tout nouveau registre que celui des cosmétiques comme vocation initiale. C'est dire que Moula Pâtes n'a pas lésiné sur les moyens pour investir pas moins de 1 milliard 200 millions de dinars dans cette chaîne de production de semoule et de farine d'une surface d'un hectare sise dans la zone industrielle de Béni Tamou (Blida) qui produit 380 tonnes/jour en plus de la minoterie de 80 tonnes/jour. “Nous accordons beaucoup d'importance à la qualité et nous travaillerons dans le sens de renforcer nos moyens matériels, de moderniser nos infrastructures et d'améliorer la qualification de notre ressource humaine”, a déclaré Mohamed Moula, P-DG de l'entreprise et de préciser que “cette vision stratégique repose sur la volonté d'être à la pointe de l'innovation par une flexibilité de nouveaux produits aux prix des plus justes, liés surtout aux tendances de consommation et conformes aux standards du groupe”. Lors du point de presse organisé en marge de la visite, M. Moula a annoncé l'extension des activités jusqu'à produire du couscous et ce, dès mars prochain. “Tout est fin prêt pour la production du couscous. Il ne nous manque que les machines de conditionnement pour se lancer et ça sera effectif dès le début du printemps”, précise M. Moula saluant au passage la présence de son précieux équipementier, en l'occurrence le suisse, Bûhler. En s'associant aux plus grands du domaine, Moula compte mettre tous les atouts de son côté pour s'attaquer à un marché déjà marqué par une rude concurrence sur ce segment. Ce qui est loin de le décourager puisque le groupe s'assigne comme objectif un plus grand déploiement sur tout le territoire national motivé par le succès rencontré sur la production de la semoule et de la farine qui ne fait l'objet d'aucun stockage, même si la machine tourne à plein régime et que les employés travaillent sans interruption. Le groupe ne compte pas s'arrêter en si bon chemin et parle déjà de son intention d'investir un tout autre créneau à savoir la boisson et plus précisément le jus. Sans trop s'étaler sur le sujet, les responsables du groupe révèlent au moins la date de mise en bouteille prévue pour 2010. Nabila SaIdoun