Pays “refuge” Par-delà toutes les spéculations et autres critiques qui circulent autour de leur évolution, les investissements arabes sont bel et bien présents en Algérie. En force, en chiffres, dans l'industrie, les services, les télécommunications, la finance, le tourisme et l'immobilier, ces IDE (investissements directs étrangers) qui émanent du monde arabe concourent dans la consolidation de la place économique de l'Algérie, qui accueille ces dernières années, un lot cosmopolite d'investisseurs. À l'image d'Orascom, engagée sur des milliards de dinars d'investissements et notamment sa filiale Djezzy dont les responsables se promettent de recourir prioritairement à la ressource humaine et aux entreprises domestiques pour les besoins de la sous-traitance, d'autres acteurs arabes telle Fransabank viennent d'annoncer leur détermination à servir d'instrument de promotion du marché algérien dans le cadre d'une politique de prolongement dictée par leur stature et leur dimension internationales. Des effets boule de neige aidés en cela par le téléphone arabe-succès de Djezzy et de Nedjma ont été observés en un laps de temps record dévoilant les intentions d'investissements inédits de firmes aussi affirmées que le groupe Emaar, Eiic et compagnies. Fini donc le temps des monopoles sur les intentions occidentales, notamment françaises, connues pour leur indécision et l'exagération chronique des risques sur un pays qui n'a que trop servi d'espace commercial de salut, voire de survie. La reconversion de l'Algérie en terrain d'investissement hors hydrocarbures est venue de la Chine lointaine qui a atterri sur les vastes projets et chantiers des travaux publics et du bâtiment, apportant les preuves en béton sur la portée réelle de ce nouveau marché. Car il faut en convenir, l'Algérie d'aujourd'hui compte parmi les nouveaux marchés à conquérir en ces temps de crise mondiale qui servent paradoxalement nos aspirations pour une reconstruction tous azimuts et à moindres frais. L'attentisme de nos proches partenaires, géographiquement parlant, les Européens avec lesquels il était naturellement dit que nous partagerions la proximité linguistique également, a servi d'argument majeur pour aller à la conquête d'une autre stratégie qui dictait la diversification sur ce volet de partenariat. Il était opportun de passer du stade de la concurrence commerciale à celui de concurrence économique et sur ce plan, malgré les imperfections et les résistances internes, l'Algérie demeure une bonne destination d'affaires. La vulnérabilité moderne ainsi que les nouveaux risques des marchés internationaux qui ont avalé des milliards de fonds arabes en placements spéculatifs profite à cette recherche d'ouverture sûre et sécurisée où l'investissement est solidement assis. A. A LIRE TOUT LE DOSSIER EN CLIQUANT ICI