Le studio de Saraha Raha ne désemplit pas. Les artistes continuent à se succéder au tour de la table de Nafaâ El-Djoundi, l'hôte au regard rieur, qui a plus d'un QCM dans sa poche. Au nombre de trois, comme tous les mercredis, à partir de 20h45, ils ont répondu présent à l'appel du talk-show : une Marocaine, un Algérien et un Américain… Sans blague ! Avant de dévoiler le casting tricolore de ce soir, un bon point au staff virtuel de l'émission, qui s'est enfin décidé à offrir au show un site internet digne de ce nom. Après le site officiel de Dzaïr Show, qui était le seul à bénéficier d'un site moderne, esthétique et mis à jour, Saraha Raha se met enfin à la page en offrant à ses internautes télévores la possibilité de tout savoir sur le contenu de chaque émission, vidéo à l'appui (c'est dans www.saraharaha.tv). Honneur aux dames, la Marocaine Hanna Idrissi, révélation de la Star Academy libanaise (3e édition) viendra pousser la chansonnette sur le plateau de Saraha Raha ce soir. Elle y interprétera son tout premier single, une chanson d'amour orientale Ma Bsadek (Je ne réalise pas). La jeune chanteuse interpréteras également Ache Dani de Latifa Raafet et Ya Rayah de Dahmane El-Harachi. Alors que la 6e édition de la Star Academy libanaise vient à peine de faire sa rentrée (vendredi passé), la jeune chanteuse ne manquera pas de raconter son expérience, lors de la troisième édition ; il n'y a pas de quoi écrire une autobiographie, mais c'est toujours intéressant à suivre, surtout quand l'accent marocain tente de brouiller les propos la graine de star. Tout comme Hanna Idrissi, Houari Bou Abdellah est passé à côté de la victoire dans son télé-crochet local. Le chanteur oranais s'est néanmoins fait remarquer lors de la première édition (en y participant) et la seconde (en la squattant) d'Alhane wa chabab. Houari, lui, chantera aussi son premier single qui a pour titre Ya Leghalia dédié à sa mama. Et à en juger par l'extrait disponible sur le site officiel de l'émission, ce sera pour vous le moment idéal et adéquat à une éventuelle pause pipi... Pauvre maman ! Un peu de bing bing à présent, de la poudre américaine aux yeux, Fatah Ben Salem, le comédien qui vit le “Algerian Dream” aux Etats-Unis. L'acteur a joué récemment le rôle d'un policier dans le film algérien tourné à l'américaine Affaire d'hommes de Amine Kaïs, un genre de Mawiîd maâ El-Kader à New York et sur grand écran… Le genre de film qu'on verrait volontiers le ventre plein après toute une journée de jeûne. Sans oublier la ravissante et pétillante Bouchera. La chroniqueuse continue ses investigations afin de nous emmener à la “reconquête” de nos traditions oubliées, elle présentera le bracelet féminin pour pied ou khelkhal. Elle reviendra sur les origines de ce bijou, son histoire et ses actuelles utilisations ! Quand à Farès, à l'instar de Bouchera, il poursuit ses investigations à la recherche de la miette d'humour qui sommeille profondément en lui. Il incarnera un vendeur de cigarettes, cette semaine. Ce qu'il y a de drôle là dedans, c'est qu'il est bien parti pour en incarner un dans la vraie vie s'il continue... Une émission qui, même à défaut de stars, promet d'illuminer vos salons... À ne pas manquer, s'il n'y a rien d'autre d'intéressant à voir. Ziad Achour