Le retour de “Saraha Raha” n'est pas passé inaperçu. L'émission revient pour une quatrième saison relookée, avec un nouveau décor, une nouvelle équipe… bref, un nouveau souffle. Après “Qui veut gagner de millions ?” à la sauce algérienne (pas de hrissa non… ), Nafaâ El Djoundi reprend les rênes de l'émission et troque sa veste d'animateur coincé contre celle du type décontracté, à l'aise dans ses pompes et surtout fidèle à l'esprit de l'émission. Nafaâ a la pèche, compte tenu du nombre de cigarettes qu'il a grillées durant ce mois de ramadan dans son rôle d'agent double dans l'inoubliable et non moins polémique Kouloub fi siraâ. Nafaâ n'a pas peur du vide et on ne s'en est toujours pas remit. Même si El Djoundi a joué sur tous les fronts, jamais un champ de bataille ne l'aurait autant avantagé que cette fois avec “Saraha raha”. Un pari qui semblait difficile à relever… pourtant gagné ! Et comme un changement n'arrive jamais seul, la cible de “Saraha raha” pour cette année s'est visiblement élargie. Le bain de jouvence qu'a pris l'émission n'est pas pour nous déplaire ! Il s'agit là de la quatrième année du show et, a priori, c'est la saison des grands changements. On parle déjà d'une nouvelle aire, d'une “nouvelle Saraha raha”. Sa nouvelle mission : se pencher davantage sur tout ce qui intéresse les jeunes avec la participation d'invités connus dans différents domaines (sport, variété, théâtre, télé, télé et télé encore… ). Pas de variété ce soir, mais un talk show dans la pure tradition avec une star, Sid Ali Kouiret (comédien algérien qui n'est pas à présenter), une star en herbe, Mohamed Bouchayeb (héro de Mascarades, de Lyes Salem, et de Djamai Family), et d'une star des ondes, la pro de la musique kabyle de Radio-El-Bahdja, Malika. Outre Nafaâ à la barre, deux moussaillons aident à maintenir le cap : la jeune et pétillante Bouchra Oqbi qui, à 25 ans à peine, multiplie les facettes. Avec une mémoire d'éléphant (elle connaît ses textes par cœur), pleine d'éclat et de joie de vivre, Bouchra a brillé en animant “Aïnek mizanek” et la soirée des “Ecrans d'or” récemment. Son rôle dans “Saraha raha” consiste à aborder des thèmes variés en rapport avec nos traditions. Ce soir, il sera question de l'importance d'avoir un “maqnine” (un chardonneret) à la maison… “Wait and see !” Ensuite, Bouchra cédera sa place à Fares Boussaâda (le doyen de l'émission), qui s'essaie à la comédie cette année en interprétant de sketchs sous forme de stand-up. Chaque semaine, Fares s'attaque à un métier ; il s'agira ce soir de celui du cordonnier. “Saraha raha”, c'est donc tous les lundis soir à partir de 21h30, pour 75 minutes de divertissements et de rire non-stop, avec un Dj qui assure l'animation musicale, en compagnie d'un public jeune et volontaire… surtout pour les applaudissements. Ziad Achour