L'Ecole supérieure algérienne des affaires (ESAA) lance à partir du mois d'avril prochain le mastère 2, professionnel “analyse et management des établissements de santé de l'université Paris Diderot-Paris 7. C'est ce qu'a annoncé hier le directeur général de l'ESAA M. Bruno Ponson, lors d'une conférence de presse. Le directeur général de l'ESAA explique que cette formation est destinée aux experts nationaux de la santé, notamment pour accompagner la réforme hospitalière. Le programme, d'un coût global de 700 000 dinars, s'étale sur 18 mois à raison de trois jours par semaine (vendredi, samedi et dimanche) “afin de répondre aux contraintes professionnelles des participants”. À l'issue de la formation, les étudiants ayant obtenu la moyenne professionnelle aux contrôles des connaissances et au mémoire de fin d'études obtiendront le mastère français de l'université Paris Diderot-Paris 7 “analyse et management des établissements de santé”. Le directeur général de l'ESAA précise que la formation est ouverte aux personnes des services de santé expérimentées souhaitant améliorer leur compétence ou occuper un poste à responsabilité dans différentes organisations hospitalières ou sociosanitaires. Pour des problèmes d'habilitation, le programme s'adresse d'abord aux étudiants titulaires d'un mastère 1 relevant du domaine de la santé, de l'économie, de sociologie… mais aux ingénieurs et magistères. Pour les médecins et pharmaciens, une expérience professionnelle leur est exigée. Le directeur général de l'ESAA indique que les dossiers de candidature doivent être déposés au plus tard le 23 mars 2009. M. Bruno Ponson, qui quitte l'école la fin du mois, a évoqué aussi les deux grands programmes dispensés au sein de l'ESSA qui, faut-il le rappeler, est un établissement public administratif à vocation spécialisée, créé par un accord intergouvernemental entre l'Algérie et la France. Il y a d'abord le mastère en gestion, 120 étudiants pour la première année et 75 en deuxième année. Le coût de la formation est estimé à 800 000 dinars, sanctionnée par un double diplôme du ministère de l'Enseignement supérieur délivré par l'ESAA et un diplôme français de l'université de Lille 2. La moitié des étudiants est issue de l'INC, généralement parrainé par des entreprises, qui par la suite les recrute. Puis il y a le MBA exécutif, destiné aux cadres et chefs d'entreprise. Le coût de la formation est évalué à un million de dinars, voyage d'études en France inclus. Le directeur général de l'ESAA indique qu'un certain nombre de cadres formés au sein de l'école émanent, entre autres, de Sonelgaz, Sonatrach, Banque d'Algérie, Wataniya Télécom Algérie, Cevital, Ferphos et BNP Paribas. À noter que cette institution est devenue une référence en Afrique. Elle est classée comme l'une des meilleures écoles de management sur le continent. M. R.