En présence d'un panel de spécialistes algériens et français, une journée consacrée à la rythmologie cardiaque a été organisée jeudi dernier, à l'hôtel Mercure, à Alger, par la société Life Heart Industrie Algérie (filiale de la société américaine Saint-Jude Medical) en collaboration avec le service cardiologie A1 du CHU Mustapha-Pacha. À l'ordre du jour : l'utilisation du défibrillateur implantable dont l'introduction, il y a une année en Algérie au Centre national de médecine du sport (CNMS), a profité à pas mal de patients. Président de la journée, le professeur Mohamed Chentir, s'est dit navré qu'“il y ait de moins en moins de journées consacrées à la rythmologie cardiaque dans notre pays”. Selon lui, l'organisation d'une rencontre de ce genre a pour ambition la consécration “d'une journée annuelle de cette sous-spécialité (la rythmologie, ndlr) avec pour objectif la mise à jour des connaissances autour d'un thème préfini pour ceux qui s'y intéressent et susciter, par la même occasion, des vocations”. Par ailleurs, le Pr Jean-Jacques Blanc du CHU de Brest, considère la rythmologie comme une “surspécialité” qui a ses propres techniques. Il trouve aussi, qu'en Algérie, cette branche de la cardiologie commence à peine à s'implanter, même s'il reste beaucoup, à ses yeux, de progrès à faire. Pour sa part, Omar Berdja, directeur général de LHI considère qu'une telle journée a pour but “l'échange des technologies et des expériences entre des spécialistes algériens et étrangers”, en précisant : “Notre travail consiste à vulgariser les techniques de traitement en cardiologie.” À noter que plusieurs cas cliniques épineux ont été présentés lors de cette journée à l'assistance, afin de situer le meilleur diagnostic.