Près de 150 travailleurs du projet de réalisation du barrage d'Ourkis, commune de Aïn Fakroun dans la wilaya d'Oum El Bouaghi, vivent le calvaire depuis plus de deux mois en raison, selon eux, de la non-perception de leur salaire, en dépit des négociations engagées par le syndicat avec le staff administratif de la société serbe chargée des travaux de réalisation qui a avancé la promesse du règlement des salaires à la mi-mai. De leur côté, la centaine d'agents de sécurité du projet en question sollicitent l'intervention des autorités locales et centrales pour atténuer leur situation difficile en raison des difficultés qu'ils rencontrent, notamment la non-perception de leur salaire dans les délais impartis et d'être privés des primes dont ils bénéficiaient auparavant lorsqu'ils étaient chapeautés par la société de gardiennage El Yakadha (vigilance) et la société de gardiennage et de contrôle du centre, et ce avant leur transfert à l'unité de la sécurité préventive sous tutelle de l'Agence nationale des barrages. De ce fait, l'agent de sécurité touche, selon eux, un salaire de près de 14 000 DA sans primes et ne tenant pas compte de sa situation sociale précaire. Les mêmes agents de sécurité se plaignent de ne pas bénéficier de la restauration malgré la présence d'un restaurant au niveau de la base de vie de la société en question et l'absence de couvertures et de moyens de transport. Une situation qui les contraint, selon la même source, à payer de leur poche le transport vers le projet. Enfin, les agents de sécurité lancent un véritable appel aux autorités civiles et militaires pour l'éventuelle prise en charge et l'amélioration de leur situation quelque peu spécifique car employés par une société étrangère. K. Messaad