C'est sous un plafond menaçant de tomber à tout moment sur leurs têtes, et celles des usagers du bureau postal du 1er-Novembre, centre-ville d'Oum El Bouaghi, et des guichets revêtus de papier journal pour atténuer le débit des gouttelettes d'eau provenant du plafond, que les employés travaillent. La raison de cette situation, ce sont les travaux d'aménagement bâclés effectués dans ce bureau de poste il y a à peine plus de deux ans. Ces derniers auraient coûté la bagatelle de 300 millions de centimes, selon des sources concordantes. La persistance de la situation dénote l'indifférence totale qu'affiche la tutelle pour l'aspect contrastant totalement avec l'image de marque que veut donner Algérie Postes et c'est dommage, car la poste algérienne a ses traditions dans l'accueil et la prestation de service. Pis, un agent a failli laisser la vie suite à la chute d'une plaque de plafond mouillée alors qu'il vaquait à ses occupations. L'impact de cette infiltration d'eau est plus que négatif sur la qualité de la prestation de service, puisque certaines opérations demeurent bloquées par l'inondation de l'espace où elles sont effectuées. Par manque d'aération, les usagers font part du dégagement de mauvaises odeurs, surtout le matin à l'ouverture. Les anciennes portes, quant à elles, résistent mieux que celles nouvellement installées par l'entrepreneur, selon les mêmes sources. Lequel entrepreneur est poursuivi en justice par l'administration des postes mais, en attendant la décision de justice, la tutelle devrait trouver une solution à cette situation déplorable, voire indigne d'une institution du service public accueillant les usagers dans un bureau inondé avec un plafond ayant fait l'objet de trous pour diminuer les quantités d'eau infiltrées et éviter de le voir tomber complètement.