Un colloque international, le premier du genre, sur l'organisation juridique de l'Internet et de la cybercriminalité, se tient aujourd'hui et demain à l'université Ziane-Achour de Djelfa. Abrité par l'Institut de droit, ce colloque auquel prendront part près de 500 participants essentiellement issus de 24 universités et centres universitaires algériens d'Alger, Blida, Boumerdès, Médéa, M'sila, Tiaret et Djelfa, et trois autres représentants les pays arabes dont l'Arabie Saoudite, la Jordanie et la Libye, sera l'occasion pour les spécialistes de passer au crible les différentes politiques internationale, régionale et locale en vigueur dans le cadre de la lutte contre le crime électronique. Cette rencontre s'ouvrira, lors du premier jour, sur la conférence intitulée “Un aperçu historique de l'évolution juridique de l'Internet et de la réalité du crime électronique”, présentée par un enseignant de l'université de Djelfa avant que son collègue de l'université de l'Emir-Nayef du Riyad (Arabie Saoudite), le Dr Hassan Ahmed El-Chohri, ne propose une intervention intitulée “Un modèle juridique international unifié de lutte contre le crime informatique”. Les 43 conférences inscrites au menu de ce colloque traiteront de différents thèmes liés à cette nouvelle forme de criminalité rendue possible par le développement des technologies de l'information. Ainsi, les différents intervenants traiteront tour à tour de divers sujets ayant trait à la question tels que “le degré d'adaptation des lois algériennes aux besoins du commerce électronique”, “l'organisation juridique de la documentation et la protection du consommateur contre le piratage informatique et le crime virtuel” ainsi que “le crime organisé et les réseaux électroniques” qui constituent une violation des droits de l'Homme. Un autre aspect et non des moindres, à savoir, l'impact économique sur la propriété publique et individuelle, devait également être proposé à la discussion, les systèmes Cyber Banking et Smart Card étant assez répandus dans certains pays dans des opérations de blanchiment d'argent. Enfin, si en théorie les différentes recommandations émanant de cette rencontre seront à plus d'un titre intéressantes, il aurait néanmoins fallu étendre le champ de réflexion sur le problème à d'autres pays occidentaux ou extrême-orientaux, berceaux de ces nouvelles technologies et principaux pourvoyeurs en matériel didactique et de la technique utilisée dans le domaine informatique.