Jacob Zuma, le nouveau président sud-africain assume sa polygamie. Mais, laquelle de ses deux épouses et de ses deux “fiancées” aura la fonction de first lady ? Jacob Zuma, fringant sexagénaire que la presse sud-africaine surnomme “pantalon d'amour”, en bon zoulou, ne piétine pas la tradition : il a convolé en justes noces avec quatre femmes dont deux partagent toujours sa vie. La première, épousée en 1973, vit dans leur maison du Kwazulu Natal où elle s'occupe des nombreux enfants de son mari : 18 au total. Selon la Constitution sud-africaine, qui reconnaît la polygamie, c'est à elle que devrait revenir la charge de première dame. Mais elle n'en veut pas. La dernière qui vit avec Zuma, dont elle est la cadette d'une trentaine d'années, rechigne moins aux apparitions publiques. Mais il y a d'autres prétendantes, les fiancées, Thobeka Mabhija, dont Zuma a payé la dot en janvier et qui lui a donné deux enfants, et une autre qui piaffe également d'impatience et qui a un enfant de Zuma. Toutes ces dames pourraient être coiffées au poteau par une des filles du président. Dudzile Zuma, 26 ans, fervente supportrice de son père et qui avait témoigné en sa faveur lors de son procès pour viol en 2006, pourrait être l'heureuse élue. Ce n'est pas la première fois que les Sud- Africains seraient confrontés à une telle situation. Après son divorce avec Winnie Mandela et avant son mariage avec Graça Machel, Nelson Mandela, premier président noir de l'Afrique du Sud, avait dû faire appel en 1994 à l'une de ses filles, Zinzi, pour tenir ce rôle protocolaire. D. B.