Avec une enveloppe de quatre milliards de centimes destinée à la réalisation des projets, la commune de Djerma, au nord de Batna, est en train d'assister à des réalisations vitales. Pas moins de douze projets, dont la commune de Djerma a bénéficié, ont trait à l'alimentation en eau potable, au travail de mémoire à travers un musée et une stèle à Mechta de Messaoudi Laïd, au renouvellement et au traitement du forage d'El-Aârour, à l'extension du réseau d'assainissement, à l'ouverture d'une piste à El-Arch, à l'aménagement des routes et quartiers, à la construction d'une bibliothèque et, enfin, à la construction d'une cantine scolaire. La commune de Djerma a bénéficié, aussi, d'un autre projet d'éclairage de la rue principale (RN3) d'un montant de cinq cents millions et de l'ouverture de deux pistes, celle de Mechta-Tagargourt, d'une distance de six kilomètres dont les travaux n'ont pas encore commencé, et celle de Tamekhalfate, d'une longueur de 3,90 kilomètres, en voie de réalisation. Les élus de l'APC, rencontrés, reconnaissent que, malgré les projets et le développement enregistrés, l'essor de la commune de Djerma reste tributaire d'autres projets, surtout à caractère social, tels que la construction d'un lycée, d'un stade omnisports, d'une polyclinique et d'un pavillon des urgences, étant donné qu'elle est située à proximité des axes routiers où il est enregistré quotidiennement des accidents de la circulation. Le P/APC sollicite des investissements en énergie électrique et en gaz naturel pour raccorder la dizaine de foyers de l'Oued Lakhal et de Djerma-centre, à proximité du quartier du 20-Août, qui attendent toujours leur raccordement depuis des mois. Le même élu nous apprend que trois cents demandes de logement sont déposées au niveau de ses services et que la crise du logement commence à peser lourdement, bien que la commune dispose d'assiettes foncières urbanisables. Le P/APC de Djerma et certains élus n'ont pas omis de réitérer leurs appels lancés aux autorités de la wilaya de Batna pour l'enregistrement de la construction d'une digue de protection contre les crues et les inondations, qui risquent à tout moment de détruire tous les aménagements accomplis. Des élus de Djerma font part de leurs inquiétudes quant aux dégâts sur l'agriculture, entre autres, occasionnés par les eaux de l'Oued El-Gourzi, qui traversent la plaine, les jours pluvieux et à chaque crue. Selon eux, une étude du projet de l'Oued d'El-Gourzi, d'un montant de deux cents millions de centimes, a été réalisé et ils attendent la concrétisation du projet qui tarde à venir. Les mêmes élus signalent des difficultés d'approvisionnement en eau potable que rencontrent les habitants d'El-Aârour à cause de l'infiltration d'une trentaine de puits par les eaux usées. À ce sujet, le P/APC de Djerma nous a appris qu'une enveloppe d'un montant de cent vingt millions de centimes a été dégagée pour le renouvellement et le traitement des eaux du forage d'alimentation en eau potable d'El-Aârour.