Les éléments du groupement territorial des gardes-côtes de la wilaya de Annaba ont intercepté, hier, dans la matinée deux embarcations artisanales à bord desquelles se trouvaient respectivement 19 et 20 candidats à l'émigration clandestine âgés entre 16 et 38 ans. La première barque, qui avait pris le large depuis la plage de Joannoville vers minuit, a été arraisonnée à 5h30 par l'unité semi-rigide 360 des gardes-côtes à 13 miles au nord-est de Ras El-Hamra, selon le chef de la station principale maritime, M. Zaïdi Abdelaziz. Toujours selon ce responsable, la deuxième embarcation de harragas, qui serait partie depuis la même plage pratiquement au même moment, c'est-à-dire vendredi vers minuit, a été, quant à elle, interceptée par l'unité 365 des gardes-côtes, à 21 miles au nord-est de Ras El-Hamra. M. Zaïdi a encore indiqué outre ces harragas résidant dans la wilaya de Annaba, que 39 harragas d'entre eux viennent des wilayas d'Alger, de Constantine, d'Oum El-Bouaghi et de Tébessa. Par ailleurs, les éléments de l'unité des gardes-côtes relevant de la façade maritime ouest sont intervenus vendredi en mer pour porter secours à 30 harragas dont 2 jeunes femmes qui étaient à bord d'une embarcation. En effet, l'alerte a été donnée par un voilier qui a aperçu l'embarcation apparemment en difficulté. Aussitôt, l'unité 359 des gardes-côtes a pris la mer pour venir au secours des harragas. Après plusieurs heures de recherche, ils parviennent à récupérer les 30 candidats à l'émigration clandestine à 16 miles au nord d'Oran. Ces derniers avaient pris la mer à 1 heure du matin dans la nuit de jeudi à vendredi, mais une panne de moteur livrera leur sort aux aléas de la mer. Ce n'est qu'en fin de journée que l'unité 359 devrait regagner le port d'Oran avec les 30 harragas à son bord.
