L'Union nationale de l'enseignement supérieur du Syndicat national autonome du personnel des administrations publiques (Snapap) a organisé, hier, au siège de l'organisation à Alger, une conférence de presse. Lors de son intervention, M. Seddiki Rachid, président de l'Union nationale de l'enseignement supérieur, a tenu à faire état du mécontentement des adhérents de son organisation dont le bureau national a tenu une réunion lundi dernier. Les syndicalistes ont arrêté une plate-forme de revendications qu'ils comptent faire parvenir au ministre de tutelle. “Nous sommes un syndicat reconnu et nous revendiquons la prise en charge de nos doléances. Si d'ici la rentrée universitaire, nous n'obtenons pas de réponse, nous n'excluons pas le recours à un mouvement de protestation et nous n'excluons pas alors de déclencher une grève”, dit le président de l'Union nationale de l'enseignement supérieur. Quant aux revendications, elles tournent surtout autour de l'augmentation des salaires et des primes en faveur du personnel non enseignant du département de l'enseignement supérieur. “Nous réclamons une prime de panier de 4 000 dinars, une autre de transport de 3 000 dinars, celle de la salissure de 2 500 dinars et la revalorisation du point indiciaire à 70 dinars. Nous demandons aussi l'intégration des laborantins dans le corps des enseignants et l'application dans les meilleurs délais du nouveau statut des bibliothécaires”, ajoute le même conférencier. D. A.