Résumé : Sarah est subjuguée par son voyage. Elle découvre de nouveaux paysages et cela lui change les idées. Elle apprécie réellement ses vacances en compagnie de son amie Meriem. 21eme partie Elle est bien triste à la pensée de devoir bientôt rentrer chez elle et de reprendre son quotidien morose. Une seule lueur d'espoir la rendait tout de même heureuse : Farid. En pensant à ce dernier, elle se surprend à sourire et Meriem le remarque à maintes reprises. À la fin de leur séjour, elle ose lui poser la question : - Je te trouve parfois distraite, Sarah, mais je sens aussi que ton esprit bifurque vers quelque chose d'heureux. - Comment le sais-tu ? - Il n'y a qu'à voir ton sourire à ce moment-là pour le deviner. - C'est vrai, je suis heureuse de… Elle s'interrompt. Devrait-elle parler à Meriem de Farid. Jusqu'à ce moment, elle n'avait pas osé aborder ce sujet avec elle. Et à tout dire, Farid n'était rien qu'un ami, et encore un ami rencontré au gré du hasard. Tout de même, se dit-elle, il lui avait sauvé la vie. Et c'est suite à ses suggestions qu'elle est, aujourd'hui, en train de passer de merveilleuses vacances au bord de la mer, et dans un site qui incite au rêve et à la détente. Cependant, quelque chose en elle l'incitait à la prudence. En réalité, cet homme était encore un étranger pour elle. Et malgré tout, elle ne connaissait rien de lui. La dernière fois où ils s'étaient vus, il s'était contenté de parler de son travail et de ses distractions, sans donner d'autres détails ni sur sa vie privée ni sur sa situation familiale. - C'est vrai… Tu es heureuse, reprend Meriem. Mais continue donc, Sarah.Que voulais-tu me dire ? - Oh ! Rien d'intéressant, je vogue. Des pensées traversent mon esprit… - On peut tout de même déduire que ce sont des pensées assez bonnes à voir ces sourires qui se dessinent sur tes lèvres à chaque fois… Sarah sourit : - Tu penses ! Parfois je me morfonds dans ma solitude jusqu'à devenir triste et mélancolique. - Hum… Plus ces derniers temps. Apparemment, il y a du nouveau. - Oh ! non, rien de nouveau, il y a juste des passages comme ça dans la vie pour lesquels on fini par vouer un certain respect parce qu'ils marquent notre existence. - Tu veux dire… ? - Que j'ai quand même eu des moments assez heureux comme tout le monde. - Hum… moi aussi j'ai eu mes moments heureux. Ce qui ne va pas jusqu'à me provoquer ces états d'évasion de l'esprit jusqu'à oublier le reste du monde. - Mais, tu en faits une affaire de mes états d'esprit ma chère. (À suivre) Y. H.