Résumé : De retour chez-elle, Sarah contacte Farid et l'invite à prendre un café. Ce dernier accepte de la revoir. Il la trouve rajeunie et embellie, et lui avoue qu'elle lui plaisait. 25eme partie Rougissante Sarah pose quand même la question : - Je ne te suis donc pas indifférente Farid ? Il se tourne vers elle et lui prend la main : - Bien sûr que non. Tu es quelqu'un de merveilleux Sarah. Tu es belle et intelligente. Peut-être un peu faible de caractère parfois, mais tu sais remonter la piste. - C'est aussi mon lot dans cette existence qui me pousse parfois à agir sans réfléchir. - Je sais. Il conduisait d'une main ferme et ils arrivèrent bientôt à un salon de thé, non loin de la ville, que Sarah connaissait bien pour être déjà venue avec des amis. Ils s'attablèrent et commandèrent des cafés au lait accompagné de gâteaux traditionnels. - Alors comment vas-tu Sarah depuis ton retour de vacances… ? - Oh très bien. Je suis moins stressée et plus détendue. - Le voyage t'a métamorphosée à ce que je vois. Tu es bien bronzée et ta peau est luisante. Elle sourit et il reprend : - Même ton sourire est éblouissant. - Tu exagères Farid. Je n'ai pas changé de sourire tout de même. - Je t'assure que ton sourire est plus radieux qu'avant ton départ en vacances. Ce qui prouve que tu as bien apprécié ton séjour. - Ah oui, fort bien. - Tu étais avec une amie à ce que j'ai compris. - Oui avec Meriem. Une amie d'enfance. - Bien. Je voulais justement te voir renouer avec ton entourage et tes amis de façon à remettre un peu d'ordre dans tes idées et de couper avec un quotidien stressant. Je crois que c'est fait, et je suis très content pour toi. - Merci. Mais moi je te trouve un peu fatigué Farid. Ces cernes sous tes yeux n'augurent rien de bon. - La routine. Pour moi aussi ce n'est pas toujours le Pérou. Surtout dans mon domaine. Je suis quelqu'un de très actif, mais je devrais penser à ma petite santé. Ce que je n'ai pas fait depuis des lustres. - Le cordonnier mal chaussé. On donne des conseils aux autres et on s'oublie. - Tu peux le dire. - Et... Et chez toi, on ne te fait pas la remarque, on te pousse pas à prendre quelques jours de congé pour te reposer. (À suivre) Y. H.