Les prix du baril de pétrole ont ouvert hier à New York à 72 dollars le baril. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août gagnait 66 cents par rapport à la clôture de la veille, à 71,70 dollars, sur l'Intercontinental Exchange (ICE). Dans le même temps, alors que le baril de Light Sweet Crude pour livraison en juillet prenait quant à lui 63 cents à 72 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), après une incursion jusqu'à 72,15 dollars. “Cette hausse est soutenue par les tensions géopolitiques en Iran et au Nigeria, ainsi que par des signes d'accélération de l'activité aux Etats-Unis et en Chine, encourageants pour la demande”, est-il expliqué à ce propos. Dans le même temps, les prix du pétrole se maintenaient au-dessus des 71 dollars le baril, hier en Asie, stimulés par l'espoir que le pire était passé concernant l'économie mondiale, indiquent les analystes. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août prenait 15 cents à 71,21 dollars. Par ailleurs, les prix du pétrole ont terminé en hausse jeudi à New York, dans un marché hésitant qui pesait les conséquences de la hausse des prix de l'or noir. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de Light Sweet Crude pour livraison en juillet a terminé à 71,37 dollars, en hausse de 34 cents par rapport à son cours de clôture de mercredi. L'évolution du marché a été “très hésitante”, est-il indiqué par les spécialistes en la matière au cours de la séance américaine jusqu'aux dernières minutes d'échanges, qui ont vu les prix opter un peu plus franchement pour la hausse. Aussi dans la journée, “les hésitations du dollar” n'avaient pas aidé le marché à trouver une direction est-il noté tout autant. Aussi et à l'issue d'“une remontée à plus de 73 dollars, une semaine plus tôt, suivie de trois séances de replis d'affilée, le marché du pétrole résistait”. L'indice composite des indicateurs économiques américains, censé préfigurer l'évolution de la conjoncture des prochains mois, a progressé plus que prévu en mai de 1,2% par rapport au mois précédent, est-il expliqué notant que les statistiques économiques du jour étaient plutôt bonnes. “Le marché a également salué une baisse du nombre de chômeurs indemnisés pour la première fois depuis le 3 janvier”, est-il noté par les spécialistes en la matière. “Le marché n'est pas prêt à céder”, a estimé Phil Flynn, d'Alaron Trading. Reflet de cet état d'esprit : le retournement des prix observé la veille après la publication des stocks hebdomadaires américains, a souligné l'analyste. En baisse dans la matinée, les prix avaient finalement rebondi mercredi sous l'effet d'une chute des stocks de brut (-3,9 millions de barils) aux Etats-Unis et de la progression de Wall Street en fin de séance.