La police vient de mettre fin aux agissements néfastes de deux charlatans qui exerçaient leur métier diabolique au niveau des localités d'El-Malah et de Hammam Bou-Hadjar. Ainsi, le nombre d'affaires de ce genre traitées par la sûreté de la wilaya d'Aïn Témouchent est porté à quatre, sans compter celles qui ont été traitées par la gendarmerie. En effet, grâce à une opération de sensibilisation menée par les deux corps de sécurité et qui a vu l'adhésion des citoyens, autrefois passifs, des coups de boutoir sont assénés dans le milieu des sorciers pris par l'argent facile collecté, escroquerie aidant, auprès de leurs victimes incrédules à la recherche du bonheur. Pris en flagrant délit par les éléments de la sûreté de la daïra d'El-Malah alors qu'il se trouvait en plein exercice de sorcellerie dans son domicile en présence de ses “clients”, S. K., le charlatan, 59 ans, a été présenté en début de semaine devant le procureur de la République près le tribunal d'Aïn Témouchent qui l'a placé en détention préventive. Mardi, une seconde affaire similaire a été traitée par la sûreté de la daïra de Hammam Bou-Hadjar et ce, suite à des informations parvenues à ses services. Âgé d'à peine 36 ans, A. B. a, lui aussi, été arrêté en flagrant délit dans son domicile à la cité Mohamed-Boudiaf. Après un fouille autorisée par le procureur de la République et procédée par les policiers au niveau du domicile du mis en cause, il a été découvert différents objets utilisés pour ce genre d'activité diabolique, à l'image des os, peaux d'animaux, herbes, plomb, talismans et autres ingrédients servant de b'khour ainsi qu'une somme d'argent en monnaie locale et en devises. Selon le communiqué de la sûreté de wilaya, l'une de ses clientes rencontrées sur place aura déclaré qu'il entretenait avec elle des relations sexuelles en contrepartie d'une séance de sorcellerie. Le mis en cause a été présenté, lundi, devant le procureur de la République près le tribunal de Hammam Bou-Hadjar qui l'a condamné à une peine de deux ans de prison avec sursis et une amande judiciaire de 20 000 DA.