L'astre estivale va enfin se lever sur l' “icône” scotchée sur l'accès “encellulé” de la piscine d'El Madania à l'aide de l'inexorable chaîne lovée tout autour d'un “patibulaire” cadenas. Cimenté ainsi à l'“alliance” de l'érosion et à l'a mortification de l'affront du temps, l'itinéraire semi-olympique d'autrefois où “s'affrontaient” de gais vétérans au Brevet sportif d'autrefois, va à vau l'…eau. En témoigne l'embrasure du portail où l'on “perçoit” la douleur de l'abandon d'un fleuron aquatique creusé naguère au milieu de l'embaumant boqueteau de Djenane Lakhdar (ex-Frédéric Lung) attenant au boulevard Abderrahmane-Lala. Pour preuve, les stigmates qu'indique l'auge affreusement estropiée d'un éventail de carreaux de mosaïque et l'herbe folle rampant. Ainsi et de la sorte, il n'y a que l'irradiation des rayons de l'étoile solaire, qu'affranchira l'ancien centre aéré de la Croix-Rouge, du long joug de la précarité estivale. L'effet d'annonce, c'est à sid el mir (le maire) d'El Madania à qui l'on doit l'intention généreuse d'ouvrir la piscine aux p'tits, notamment aux “ya ouled mahroumine” (l'enfance nécessiteuse) de Diar Echems et de Diar El Mahçoul (La cité de la promesse), œuvres de l'architecte français Fernand Pouillon. Donc et toute proportion de béatitude gardée, gardons-nous de crier “victoire”, car, ce serait aller trop vite en besogne, eu égard à l'ardue tâche qu'attend le P/APC sur le terrain de son engagement. En effet, et pour prétendre y mettre un tant soit peu de charivari puéril sur les plongeoirs, force est de croire que les préliminaires sont tout aussi ardus que l'évacuation de l'amas de brindilles qui gît dans le fond abyssale de la vasque. Mais, pour y arriver, il faut y croire afin de soustraire les chérubins aux interminables parties de football sous le soleil de plomb de l'ancien Clos-Salembier.