Résumé : Après leur week-end passé à Oran, le jeune couple rentre plus détendu. Mais Sarah est toujours malheureuse de se savoir stérile. Elle se morfond tellement dans sa solitude qu'elle demande à son amie Meriem de venir. 50e partie Elle se morfondait tant dans sa solitude qu'elle décida d'inviter son amie Meriem à venir passer une nuit avec elle. Cette dernière vint la rejoindre sans se faire prier, et c'est d'un air affligé que Sarah lui raconte ses déboires. - Tu n'es tout de même pas aussi malheureuse que ça Sarah, s'indigne Meriem. Farid t'aime bien et ton problème de stérilité n'en est vraiment pas un. Il faut savoir accepter son sort. Vois-tu Sarah dans la vie on ne peut pas tout avoir. - Mais je suis comme cette belle plante qui ne peut pas se reproduire. Je me sens si inutile. - Arrête avec tes balivernes. Tu n'es pas inutile. Tu es une femme jeune et belle et tu as un mari qui t'aime. - Mais pour lui le problème n'en est pas un. Il m'a certifié qu'il ne voulait pas avoir d'autres enfants, il en a déjà deux avec sa première femme. La coïncidence est tellement frappante. Je suis stérile. Cela l'arrange bien quelque part. - Hum… Tu as pensé à l'adoption ? - Oui. Mais là aussi, je me heurte à un mur d'incompréhension. Farid ne veut pas en entendre parler. - Pourquoi ? - Il dit qu'un enfant qui n'est pas le nôtre ne sera jamais tout à fait notre enfant. - Quelle philosophie ! - Le comble, c'est que lui a déjà ses deux enfants, donc je serais toujours la seule perdante dans l'affaire. Meriem se tait un moment et regarde son amie puis lance : - Combien de médecins as-tu consulté Sarah ? - Un seul médecin. Un gynécologue. Pourquoi ? - Eh bien ma chère amie, parce qu'un seul médecin parfois ne suffit pas. Vois-tu, il suffit d'une petite erreur d'analyses pour qu'on se trompe. - Mais c'est le Dr M., c'est un grand spécialiste dans son domaine. - C'est toi qui le dis. N'importe qui peut se tromper. Tu oublies que ne nous sommes pas des anges. - Que me suggères-tu Meriem ? - Eh bien d'aller voir un autre médecin pardi ! Pourquoi s'entêter à prendre en considération un seul diagnostic. - Tu me proposes de voir un autre médecin ? - Il le faut Sarah… Rien n'est jamais sûr. Sarah se met à réfléchir : - Je crois que tu as raison Meriem. - Eh bien qu'attends-tu donc pour te décider. - Tu connais un bon gynécologue toi ? (À suivre) Y. H.