Relayé par certains médias étrangers connus pour leur hostilité envers l'Algérie, les terroristes du GSPC ainsi que leurs soutiens politico-médiatiques locaux lancent une véritable campagne de provocation et de manipulation en Kabylie, une région devenue ces dernières années l'un des principaux repaires du terrorisme. Au-delà des attentats qui se poursuivent avec les terribles embuscades contre les gendarmes à Bordj Bou-Arréridj et les militaires à Tipasa et des repentis qui reprennent le chemin du maquis, voilà que le GSPC, qui se trouve acculé par les forces de sécurité, tente de faire diversion en semant le doute au sein de la population. Les partisans du “Qui-tue-qui ?” n'attendaient que cela pour appuyer leurs thèses abjectes avec le retour d'un discours confus sur le terrorisme islamiste. Après l'épisode des moines de Tibhirine, voilà que les acteurs de la tragédie nationale, auxquels la Charte pour la paix et la réconciliation nationale avait pourtant interdit d'activer sous une forme ou une autre, reviennent à la charge. Relayé par certains médias étrangers connus pour leur hostilité envers l'Algérie, les terroristes du GSPC ainsi que leurs soutiens politico-médiatiques locaux lancent une véritable campagne de provocation et de manipulation en Kabylie, une région devenue ces dernières années l'un des principaux repaires du terrorisme. L'objectif est double. D'abord créer la confusion au sein des esprits afin de tenter des soulèvements ou des émeutes contre les autorités locales en Kabylie. Une pareille situation ne peut qu'arranger les terroristes qui saisiront l'occasion pour se redéployer et se déplacer avec beaucoup plus de facilité. Cette instabilité ne fera que renforcer les groupes islamistes qui trouveront le moyen d'organiser d'autres attentats dans la capitale, et les opérations kamikazes de 2007 ont été des exemples édifiants. Ensuite, le GSPC vise à desserrer l'étau dans lequel il est sérieusement pris dans plusieurs régions du pays d'autant que l'organisation de Droukdel connaît aujourd'hui des difficultés de recrutement et de financement, même si les réseaux de soutien continuent de fonctionner encore. Devant cette situation dangereuse, il est urgent de plancher afin de riposter rapidement et d'adopter un discours clair qui définit les responsabilités afin de ne pas laisser, encore une fois, le champ libre aux extrémistes islamistes. Y. S.