C'est devenu une tradition, la télé algérienne, durant le mois de Ramadhan, tente de nous en faire voir toutes les couleurs ! Entre les rires enregistrés et les crises de larme à n'en plus finir, il n'y a qu'un JT… Le feuilleton qui tentera, tant bien que mal, de nous émouvoir cette année s'intitule Djourouh El-Hayat (les blessures de la vie). Ça va faire mal ! Djourouh El-Hayat relate l'histoire d'un riche homme d'affaires très ambitieux, qui décide d'acheter une maison à La Casbah, pour la détruire et la transformer en complexe touristique. La maison en question, il y a vécu dans une autre vie. Il a connu ses plus belles années en compagnie de sa défunte épouse et leur fille Yasmine. Cette toute nouvelle série, signée Amar Tribèche, met en scène une pléiade d'acteurs connus : Mohamed Adjaimi, Malika Belbey, Samira Sahraoui, Nidal, Hamid Remas sans oublier Farida Saboundji qui interprète — encore une fois — le rôle d'une immigrée qui revient à Alger. “C'est un travail que je suis en train de soigner, parce qu'à mon âge, je n'ai pas le droit de rater un produit, et c'est la première fois qu'il y a un travail aussi professionnel, au niveau de l'image, du son et du montage surtout”, nous a révélé le réalisateur Amar Tribèche, en décembre dernier alors qu'il venait tout juste de finir le tournage de ce feuilleton. Côté technique, le réalisateur s'est entouré des meilleurs (Hafid Bou Djemââ et Rafik Bel Hadj au montage, Ali Mahfiche au son et à l'étalonnage). Côté scénario, jusque-là, on dirait du Bollywood à la sauce algérienne avec les chorégraphies en moins. Pourtant, tout le monde sait que la musique adoucit les mœurs… rassasiés. “J'aimerais bien le voir diffusé pendant le mois de Ramadhan parce que c'est un feuilleton qui va réconcilier la famille algérienne, qui va lui rappeler ses traditions… Imaginez un décor comme La Casbah ? Tout se passe à l'intérieur de La Casbah… ça va être une belle surprise inch' Allah”, avait ajouté Amar Tribèche. Quant à la suite, nous verrons si le feuilleton ira jusqu'à “réconcilier la famille algérienne”, pour l'heure, tout ce que le titre et les premières images nous promettent, c'est tout ce qu'il faut pour réussir une “sahra ramadania” comme à l'accoutumée : pleurs, cris et indigestion… Bon appétit !