Après avoir porté son “soutien total” à la loi de finances complémentaires (LFC 2009), l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) revient à la charge avec certaines revendications. Selon un communiqué de l'UGCAA dont nous détenons une copie, il est impératif que les commerçants “participent à la réussite du programme de développement économique”, sans omettre de faire quelques propositions. Il s'agit en premier lieu de baisser le taux des impôts de 40% et de “revoir le système des impôts qui encourage le commerce parallèle et l'évasion fiscale”, lit-on dans le communiqué. Pour l'UGCAA, il est indispensable que l'Etat impose aux commerçants et aux grandes surfaces d'aménager plus de 50% de ses marchandises aux produits locaux. Aussi, l'UGCAA réclame la conversion de soutiens des prix du pain et du lait en un soutien qui devrait cibler seul le consommateur. Une manière comme une autre de demander l'augmentation des salaires et l'amélioration du pouvoir d'achat des bas salaires. L'UGCAA propose de choisir des attachés commerciaux des ambassades d'Algérie parmi les cadres du ministère du Commerce en collaboration avec l'Agence algérienne des exportations (Algex). Fixer les missions économiques et commerciales des APC dans la réalisation des projets et mettre un terme au marché parallèle, qui est à l'origine d'une perte dont la valeur est égale à un tiers des subventions des APC dont le nombre dépasse 1 000 communes. “Il est impossible de prétendre à un développement économique national sans le développement économique local.” Enfin, l'UGCAA sollicite la mise en place d'un réseau national de distribution entrant dans le cadre du plan quinquennal 2009/2014. Chérif Memmoud