Oran Build, première édition du salon international de la construction et des travaux publics sera organisé par SHM Events du 27 au 31 octobre sous le slogan “construire autrement”. Les initiateurs de cette nouveauté à l'ouest du pays ont expliqué dans une conférence de presse, hier à Alger, qu'au-delà de l'objectif économique et professionnel du salon, il s'agit de décentraliser ce genre d'événements en les organisant dans les autres régions du pays. Cela d'autant plus qu'Oran Build cible principalement les PME-PMI activant dans les secteurs de la construction et des travaux publics, a souligné M. Guerouat. Ce salon spécialisé devrait être un cadre d'échange, de contact et, espèrent les organisateurs, une occasion pour contracter des partenariats pour les 200 entreprises dont 40 étrangères attendues. L'invité d'honneur du salon sera la Tunisie qui a manifesté un intérêt pour ce salon où elle disposera d'un pavillon complet avec en prime un business-center durant la manifestation. À côté des entreprises nationales, le salon verra la participation, outre des Tunisiens et des turcs avec un pavillon chacun, des entreprises espagnoles, françaises, allemandes, italiennes à titre individuel ainsi que des entreprises mixtes. Il était temps, estiment les organisateurs, par le biais des partenariats, de donner naissance à une production nationale, notamment en matière de matériaux de construction. Surtout que le programme de développement ouvre un immense chantier de 1 million de logements et 1 200 km d'autoroute, des perspectives qui devraient dynamiser le secteur, relancer l'activité et créer des pôles régionaux à même de répondre aux besoins du programme. Seul inconvénient, la capitale de l'ouest ne dispose pas de suffisamment d'espace pour accueillir des évènements d'envergure internationale. Il est prévu cependant la construction d'un palais des expositions ce qui donnera une autre dimension à la fois pour Oran et aux manifestations qui y seront organisées. Les initiateurs croisent les doigts pour la réussite de cette première qui dépend pour beaucoup, selon eux, des participants.